Le processus de vente commencera immédiatement, a indiqué mardi l'entreprise sans donner plus de détails. Un porte-parole a déclaré que toutes les options étaient ouvertes, y compris un rachat par la direction locale.

La société avait déjà annoncé qu'elle avait réduit ses activités en Russie, où elle compte 300 employés. La Russie représentait 2,7 % du chiffre d'affaires du groupe, soit 3,2 milliards de francs suisses (3,33 milliards de dollars) en 2021.

"Le conseil d'administration regrette la nécessité de cette décision après des décennies d'opérations en Russie, mais après un examen minutieux des options possibles, conclut qu'il s'agit de la meilleure solution pour toutes les parties prenantes", a-t-il déclaré.

Le fabricant suisse de pompes a accepté en 2018 de racheter 5 millions d'actions à l'actionnaire Viktor Vekselberg, faisant passer la participation de l'oligarque russe sous le seuil de 50 % où les sanctions américaines contre le cercle proche du président russe Vladimir Poutine prenaient effet à l'époque.

Elle a commencé à réduire ses activités en Pologne ce mois-ci en raison des sanctions imposées par le gouvernement polonais à l'encontre de Vekselberg.

Sulzer s'oppose à la décision polonaise car elle considère que les sanctions sont injustes étant donné que Vekselberg n'a aucun contrôle sur les entreprises du groupe.

(1 $ = 0,9620 francs suisses)