Zurich (awp) - Liberty Global, la maison-mère d'UPC, annonce mardi avoir mis définitivement fin aux discussions avec Sunrise, qui souhaitait racheter l'entreprise suisse de télécommunications. Elle explique regarder d'autres options stratégiques.

"Malgré notre volonté de faire preuve d'une grande souplesse sur les termes, il est clair que le conseil d'administration de Sunrise et son actionnaire principal ne peuvent s'entendre sur le meilleur chemin à suivre", a expliqué Mike Fries, directeur général de Liberty Global, cité dans le communiqué.

La société basée dans le Colorado se réjouit du succès du plan de redressement d'UPC et de la génération de liquidité. Elle ajoute considérer d'autres options stratégiques sur le marché. "Nous avons vu en Belgique, aux Pays-Bas et ailleurs que la logique industrielle de la convergence fixe-mobile est indiscutable."

Liberty Global et Sunrise avaient signé un accord contraignant le 27 février dernier. En septembre, la Commission de la concurrence (Comco) avait donné son feu vert à l'opération sans condition. Mais face à la fronde de ses actionnaires, dont celui de référence Freenet, le numéro deux suisse des télécommunications a fait machine arrière en octobre en annulant l'assemblée générale extraordinaire.

Le contrat de rachat a été annulé en novembre et Sunrise a dû payer une pénalité de 50 millions de francs suisses à Liberty Global.

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