Le fabricant suédois de médicaments contre les maladies rares, Swedish Orphan Biovitrum (Sobi), a déclaré vendredi que son étude de phase 3 sur l'Avatrombopag n'avait pas atteint son objectif principal, faisant chuter les actions de la société de près de 16% en fin de séance.
L'étude cherchait à évaluer l'efficacité et la sécurité de son dernier médicament chez des patients atteints de cancer à tumeur solide et présentant une thrombocytopénie induite par chimiothérapie (CIT).
Sobi a ajouté que l'Avatrombopag, un agoniste oral du récepteur de la thrombopoïétine, avait bien augmenté le nombre de plaquettes par rapport au placebo, comme prévu. En revanche, l'étude n'a pas satisfait son critère composite principal d'éviter les transfusions de plaquettes de 15% des doses de chimiothérapie.
"Bien que nous soyons déçus que l'Avatrombopag n'ait pas montré d'efficacité dans la thrombocytopénie, nous sommes profondément reconnaissants aux patients, aux chercheurs et au personnel des sites cliniques qui ont contribué à l'achèvement de l'étude", a déclaré M. Sobi dans un communiqué.
Les actions de Sobi ont baissé de 16% aux alentours de 16h s’établissant à SEK 183.
Le rival de Roche, Novo Nordisk et Shire doit publier ses résultats pour le troisième trimestre le 22 octobre.
Swedish Orphan Biovitrum publ AB est une société pharmaceutique basée en Suède. La société développe, fabrique et vend des médicaments pour l'hémophilie, les maladies auto-immunes, les maladies métaboliques et les soins de soutien au cancer. Le portefeuille de produits de la société est divisé en trois secteurs d'activité : le secteur des produits de base propose des produits pharmaceutiques dans les domaines de l'inflammation, de la génétique et du métabolisme ; le secteur des produits partenaires propose environ 40 produits pharmaceutiques dans les domaines de l'hématologie, de l'oncologie et des médicaments d'urgence, et le secteur de la fabrication ReFacto. La société possède des filiales en Suède, au Danemark, en Finlande, en Norvège, au Royaume-Uni et en France, entre autres. Le 9 septembre 2013, la société a acquis tous les droits de développement et de commercialisation de Kineret (anakinra) auprès d'Amgen, la société de biotechnologie basée aux États-Unis.