Synergie bondit de 7,5% aujourd'hui à la bourse de Paris, à 40 euros par action, soutenu par la publication hier soir de résultats semestriels solides. La société de travail temporaire a en effet fait état d'un bénéfice net de 32,7 millions d'euros au 30 juin 2021, contre 8,9 millions un an plus tôt, profitant notamment de la réduction de moitié de la cotisation sur la valeur ajoutée à hauteur de 19,5 millions d'euros.

Le résultat opérationnel courant atteint pour sa part les 57,9 millions d'euros, contre 30 millions en 2020 et 56,3 millions attendus par LCM Midcap, dont 26,8 millions à l'International et 31,1 millions en France. Ceci illustre "la pertinence des investissements réalisés depuis plusieurs années dans la transformation digitale, le recrutement de consultants experts et la formation des collaborateurs permanents et intérimaires", affirme Synergie.

L'EBITDA de l'agence d'intérim ressort à 69,2 millions, contre 39,9 millions l'an dernier et 67,7 millions espérés par LCM, soit une marge de 5,4%. Le groupe parvient ainsi à dépasser aisément les résultats du premier semestre 2019, "même si rappelons que la base de comparaison n'était pas très exigeante", tempère LCM.

Le chiffre d'affaires de Synergie est, lui, quasiment revenu au niveau de 2019 et s'élève désormais à 1,28 milliard d'euros. En France, la hausse de l'activité a été de 19,4%.

L'International qui représente près de 58% du consolidé, est en très forte progression tant en Europe du Nord (+22,8%) qu'en Europe du Sud (+47,6%) où l'Italie joue un rôle moteur avec un chiffre d'affaires de 299,5M€ représentant désormais plus de 23% de l'activité du Groupe.

Le groupe a enfin confirmé sont objectif de réaliser un chiffre d'affaires à périmètre constant supérieur à 2,6 milliards d'euros sur l'exercice et le maintien d'une rentabilité élevée.

Après ces résultats jugés "solides", LCM a réitéré son opinion d'Achat sur le titre Synergie, avec un objectif de cours de 52 euros. L'analyste fait de la valeur "l'un des meilleurs véhicules pour continuer de jouer l'accélération de la reprise économique, période extrêmement favorable pour le travail temporaire, sur le S2 et de manière plus marquée sur 2022".