Tokyo (awp/afp) - Le vaccin contre la dengue Qdenga, développé par le japonais Takeda, a reçu le feu vert pour être commercialisé dans l'Union européenne, devenant le deuxième vaccin approuvé face à cette maladie touchant des centaines de millions de personnes chaque année.

La Commission européenne a approuvé la mise sur le marché européen du vaccin Qdenga (TAK-003) chez les individus âgés de quatre ans ou plus pour prévenir cette infection virale transmise à l'être humain par la piqûre de moustiques.

Le vaccin peut protéger contre les quatre différents sérotypes de ce virus.

L'autorisation européenne "marque un tournant pour Qdenga, car nous nous rapprochons de la réalisation de notre aspiration à contribuer à réduire le fardeau mondial de la dengue", a commenté Gary Dubin, président de l'unité commerciale mondiale vaccins de Takeda, cité dans un communiqué publié jeudi.

"Il devient de plus en plus facile de voyager, et notre monde autrefois vaste est devenu beaucoup plus petit, ce qui augmente le risque de maladie de la dengue pour ceux qui vivent dans les zones endémiques de la dengue et pour ceux qui voyagent dans ces régions", a-t-il ajouté.

L'action Takeda à la Bourse de Tokyo a clôturé en hausse de 1,79% à 4.091 yens vendredi à la suite de l'annonce de l'approbation de Qdenga pour l'Union européenne.

La dengue est un virus très répandu dans les pays chauds, causant 100 à 400 millions d'infections chaque année, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Qdenga, déjà approuvé en Indonésie depuis août dernier, est le deuxième vaccin contre la dengue approuvé dans le monde, après Dengvaxia, développé par le laboratoire français Sanofi et approuvé à partir de fin 2015.

L'utilisation de celui-ci avait cependant été encadrée après que Sanofi se fut aperçu en 2017 que Dengvaxia pouvait causer des symptômes similaires à une infection de dengue chez des enfants qui n'avaient jamais contracté ce virus auparavant.

Dengvaxia a continué à être approuvé par la suite, mais uniquement pour des enfants ayant déjà contracté le virus par le passé, rendant impossible des campagnes de vaccination massives.

afp/lk