Ce n'est pas la première fois au cours des dernières années que les investisseurs s'enflamment pour le dossier, mais tous les feux d'artifice se sont transformés en feu de paille. Jusqu'ici, Technicolor n'est qu'une bonne vieille "value trap", un piège pour les boursicoteurs qui pensent qu'une action qui a l'air au fond du trou ne peut pas aller plus bas. C'est faux, on peut toujours creuser en bourse. D'ailleurs votre serviteur, accablé par le poids des ans, se souvient avoir déjà écrit à peu près la même chose une dizaine de fois depuis 2000 au sujet de la société, dans d'autres colonnes que celles-ci.

S'il vous plaît, dessine-moi une value trap

S'il vous plaît, dessine-moi une value trap

Mais peut-être que cette fois, c'est la bonne ? Kepler Cheuvreux, par exemple, y croit. "Nous considérons Technicolor comme une entreprise en pleine transformation, car elle a sécurisé sa structure financière et pris des mesures importantes pour réduire sa base de coûts", explique le bureau d'études, alors que dans le même temps elle enregistre "une amélioration de la dynamique des services de production, qui sera le catalyseur le plus puissant de la création de valeur dans les deux prochaines années". L'analyste est acheteur avec un objectif de 4 EUR par action. Après tout, Technicolor est le numéro trois mondial des services de production et le numéro un mondial de la maison connectée et de la réplication du DVD/Blu-Ray.