Telecom Italia (TIM) perd 1% à Milan, à l'avant-dernière place de l'indice FTSE MIB. Le titre de l'opérateur télécoms italien est à son plus bas niveau depuis deux ans, alourdi par les commentaires peu engageants tenus par UBS à son égard. Dans une note rendue publique ce matin, le broker estime que le consensus actuel autour des résultats de l'opérateur italien va être revu à la baisse car, selon lui, il échoue pour l'heure "à capter la réalité industrielle".

De la concurrence d'Iliad aux lourds investissements prévus dans la fibre en passant par l'impact du changement de normes comptables IFRS, UBS estime que les difficultés de Telecom Italia sont plus importantes que ce que prévoient les marchés.

Avant les résultats semestriels qui seront publiés le 24 juillet, UBS prévoit une hausse du churn (abonnés qui résilient leurs forfaits de téléphonie pour passer à la concurrence) au deuxième trimestre sur le segment fixe. Il anticipe un impact négatif de 60 millions d'euros au niveau de l'Ebitda de TIM, lié au changement de norme comptable IFRS. Enfin, l'opérateur télécoms va souffrir d'une base de comparaison difficile puisque les comptes du deuxième trimestre 2017 avaient été soutenus par 30 millions d'euros de ristournes de la part des fournisseurs du groupe.

UBS reste à la vente sur Telecom Italia avec un objectif de cours de 59 cents par action.