Une telle opération pourrait ouvrir la voie à la création d'un opérateur haut débit unique via la fusion entre le réseau de TIM et Open Fiber, co-détenu par la CDP et l'électricien italien Enel, afin d'éviter de dupliquer les investissements.

Il s'agit d'une des options dont la direction de la CDP a discuté avec le groupe français de médias Vivendi, actionnaire de TIM, ajoute Il Messagero.

La CDP, devenue récemment deuxième actionnaire de l'opérateur avec 9,9% du capital, pourrait alors voir sa participation monter à 20-25%, soit juste en dessous, ou au-dessus, des 23,9% de Vivendi.

Il Messaggero poursuit en écrivant que TIM intégrerait ses actifs réseaux au sein d'Open Fiber et garderait le contrôle de la nouvelle entité.

Selon le journal, un tel plan entraînerait une recomposition chez TIM car le poids de Vivendi et du fonds activiste Elliott s'en trouveraient dilués.

L'administrateur délégué de TIM Luigi Gubitosi a qualifié ce mois-ci de positive pour les deux entreprises l'idée de fusionner Open Fiber avec les actifs réseaux de TIM, ajoutant que l'opérateur conserverait une forme de contrôle sur le nouvel ensemble.

La CDP, Elliott, TIM, Enel et Vivendi ont tous refusé de faire un commentaire.

(Giulio Piovaccari et Elvira Pollina, Gilles Guillaume pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Enel, Telecom Italia