FiberCop et son concurrent plus modeste Open Fiber ont été chargés de câbler plus de 3 millions de bâtiments dans toute l'Italie d'ici fin juin 2026 dans le cadre d'un programme de 3,4 milliards d'euros (3,9 milliards de dollars) visant à déployer des réseaux à très haut débit.
Selon les données du gouvernement, environ 1,7 million des 3,4 millions de bâtiments actuellement visés avaient été câblés à la fin du mois de février, Open Fiber, qui a plus de bâtiments à connecter, étant en retard sur FiberCop.
Cette dernière a déclaré en avril au gouvernement italien qu'elle était prête à reprendre l'intégralité des travaux confiés à son concurrent.
Lors d'une réunion avec des représentants du gouvernement mercredi, les représentants des deux entreprises ont déclaré qu'ils étaient ouverts à entamer des discussions afin de céder à FiberCop les zones où Open Fiber est très en retard par rapport au programme prévu, selon le communiqué du gouvernement.
FiberCop et Open Fiber sont toutes deux soutenues par l'État italien, et le gouvernement envisage une éventuelle fusion de leurs infrastructures réseau respectives.
FiberCop a été scindée l'année dernière de Telecom Italia (TIM) et vendue à un consortium dirigé par KKR, dont fait partie le ministère italien de l'Économie, dans le cadre d'un accord d'une valeur maximale de 22 milliards d'euros.
Open Fiber est détenue à 60 % par le créancier public italien Cassa Depositi e Prestiti (CDP), le fonds australien Macquarie détenant le reste.
Le pays est à la traîne par rapport à ses homologues européens en matière de couverture Internet haut débit fixe, avec environ 59 % des foyers ayant accès au très haut débit, contre une moyenne de 79 % dans l'UE, selon les dernières données de l'UE.