Tesco, le plus grand détaillant britannique, a relevé jeudi ses perspectives de bénéfices pour la deuxième fois en quatre mois, après avoir fait état d'une hausse des ventes de Noël malgré une comparaison difficile avec l'année 2020, où les dépenses ont été stimulées par un blocage du COVID-19.

Le groupe a déclaré que les ventes britanniques à périmètre constant avaient augmenté de 0,2 % en glissement annuel au cours du troisième trimestre clos le 27 novembre et de 0,3 % au cours des six semaines closes le 8 janvier.

En raison de ventes plus fortes que prévu à ce jour, Tesco s'attend désormais à ce que son chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'exercice 2021-22 soit " légèrement supérieur " à la fourchette supérieure de sa précédente fourchette de 2,5 à 2,6 milliards de livres (3,43 à 3,57 milliards de dollars).

Le relèvement du bénéfice de Tesco fait suite à celui de son rival Sainsbury's, mercredi, et aux mises à jour haussières effectuées cette semaine par les branches britanniques des discounters allemands Aldi et Lidl.

Les supermarchés britanniques ont dû faire face à des comparaisons difficiles par rapport à Noël 2020, où les ventes de nourriture et de boissons avaient explosé en raison des restrictions.

Si les restrictions pour Noël 2021 étaient moins sévères, les supermarchés ont tout de même bénéficié de la nervosité des consommateurs face à la propagation de la variante Omicron qui les a tenus éloignés des bars et des restaurants.

Tesco, qui détient près de 28 % du marché britannique de l'épicerie, a déclaré que les ventes à périmètre constant au Royaume-Uni au troisième trimestre étaient en hausse de 6,9 % par rapport à la même période en 2019-20, avant que la pandémie n'ait un impact sur le commerce. Les ventes sur la période de six semaines de Noël ont augmenté de 8,8% sur la même base.

Le groupe a déclaré avoir surperformé le marché et augmenté sa part de marché.

Tesco a prévu que le bénéfice d'exploitation annuel de sa banque se situerait entre 160 et 200 millions de livres, en raison de l'effet de prévisions économiques plus favorables sur sa provision pour pertes de crédit attendues. (1 $ = 0,7291 livre) (Reportage de James Davey ; édition de Michael Holden et Paul Sandle)