M. Musk, PDG milliardaire de Tesla et proche allié de M. Trump, a qualifié M. Navarro de "crétin" au début du mois après que le conseiller commercial a rejeté la demande de M. Musk en faveur de "tarifs zéro" entre les États-Unis et l'Europe. M. Navarro avait qualifié M. Musk d'"assembleur de voitures" dépendant de pièces automobiles importées.
Interrogé sur cette tension lors de l'émission "Meet the Press" de la chaîne NBC, M. Navarro a déclaré : "Ce n'est pas un problème".
Même s'il vous a traité de "crétin" et de "plus bête qu'un sac de briques", a insisté le présentateur de la chaîne NBC.
"J'ai été traité de pires choses", a répondu M. Navarro.
"Tout va bien avec Elon. Et écoutez, Elon fait du très bon travail avec son équipe en matière de gaspillage, de fraude et d'abus", a-t-il ajouté. "C'est une énorme contribution à l'Amérique, et aucun homme faisant ce genre de choses ne devrait voir ses voitures incendiées par des fous", en référence aux actes de vandalisme contre les infrastructures et les bureaux de Tesla en réponse à l'activisme d'extrême droite de Musk.
M. Trump a nommé M. Musk, la personne la plus riche du monde, pour réduire les dépenses du gouvernement américain et les effectifs de l'administration fédérale. L'approche brutale de M. Musk à l'égard des licenciements massifs de fonctionnaires a suscité un malaise croissant dans tout le pays. Près de 200 000 employés ont été licenciés, ont fait l'objet d'une procédure de licenciement ou ont accepté d'être rachetés.
Cette semaine, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a minimisé l'affrontement public en affirmant qu'il s'agissait d'une divergence d'opinion sur les tarifs douaniers : "Les garçons seront les garçons". (Reportage de Doina Chiacu ; Rédaction de Scott Malone et Bill Berkrot)
