Hitachi a proposé de vendre des actifs en France et en Allemagne afin de répondre aux préoccupations de l'UE en matière d'antitrust concernant son projet de rachat de l'activité de signalisation ferroviaire GTS de Thales pour un montant de 1,7 milliard d'euros (1,8 milliard de dollars), a déclaré lundi un porte-parole d'Hitachi.

Le conglomérat japonais a soumis son offre de mesures correctives la semaine dernière à la Commission européenne, qui devrait demander l'avis des clients et des rivaux d'Hitachi avant de décider d'accepter les mesures correctives ou d'en exiger davantage.

"La mesure corrective proposée comprend la cession de nos activités de signalisation de grandes lignes en France et en Allemagne", a déclaré le porte-parole, confirmant un article de Reuters publié la semaine dernière.

L'autorité antitrust de l'UE a fixé au 6 novembre la date limite pour rendre sa décision.

L'offre faite à l'UE est similaire à celle proposée à l'agence britannique de la concurrence, qui comprend la vente des activités de signalisation de grandes lignes d'Hitachi Rail au Royaume-Uni, en France et en Allemagne, a déclaré à Reuters une personne ayant une connaissance directe de l'affaire.

Hitachi avait également proposé un remède comportemental lié à ses systèmes de signalisation de contrôle des trains basés sur les communications. L'autorité de surveillance britannique a toutefois abandonné ses préoccupations dans ce domaine. (1 $ = 0,9355 euro) (Reportage de Foo Yun Chee ; rédaction de Jonathan Oatis et Sonali Paul)