Thales prend acte de la décision des autorités australiennes de se doter d’une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre de la mise en œuvre d’un nouveau partenariat stratégique de sécurité avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Cela se traduit donc par l’arrêt du programme AFS (Australian Future Submarine) de construction de sous-marins conventionnels de nouvelle génération. Financièrement, Thales est concerné par ce programme à 2 niveaux : en tant que fournisseur de certains sous-systèmes à Lockheed Martin, et en tant qu’actionnaire à 35% de Naval Group.

Au 30 juin 2021, les contrats en carnet avec Lockheed Martin ne sont pas matériels à l'échelle de Thales, puisqu'ils représentent un montant de moins de 30 millions d'euros, soit moins de 0,1% du carnet de commande total à la même date (34,6 milliards d'euros).

De plus, Thales n'anticipe pas d'impact significatif de cette annonce sur l'Ebit du groupe en 2021 par le biais de la contribution de Naval Group (2019 : 65 millions d'euros, soit 3% de l'Ebit de Thales, 2020 : 22 millions d'euros, soit 2% de l'Ebit de Thales).

En conséquence, Thales a confirmé l'ensemble de ses objectifs financiers pour 2021. Le groupe vise un chiffre d'affaires compris entre 15,8 et 16,3 milliards d'euros et une marge d'Ebit comprise entre 9,8% et 10,3%, en hausse de 180 à 230 points de base par rapport à 2020.

En parallèle, Thales a confirmé également ses perspectives à moyen terme aussi bien pour le secteur Défense & Sécurité (croissance organique annuelle du chiffre d'affaires de 4 à 6%, marge d'Ebit entre 12 et 13%) que pour l'ensemble du groupe (marge d'Ebit de 12% à moyen terme).