Dans un contexte de résurgence des conflits de haute intensité, la Direction générale de l'armement a confié à Thales le marché Astride 3 (Accès par Satellite et par Transmission hertzienne au Réseau de zone et de l'Intranet De l'Espace de bataille). Thales, associé à plusieurs entreprises de la Base Industrielle et Technologique de Défense (BITD) française, va livrer pour l’armée de terre française des infrastructures de commandement haut débit sécurisées, résilientes, mobiles et déployables dans des conditions d'emploi tactique extrêmement variées.

Après des décennies d'engagements asymétriques, les forces armées font face à de nouveaux types de conflits de haute intensité, qui exigent résilience, furtivité et mobilité de la part des postes de commandement et des réseaux de théâtre d'opérations. Combattre dans ces espaces contestés impose un partage accru de données pour connecter une multitude de capteurs et d'effecteurs au bénéfice du combat collaboratif, ainsi que la collaboration multi-sites, multi-domaines et interalliées.

C'est pour répondre à l'ensemble de ces enjeux qu'Astride 3 intègre de nouveaux moyens de connectivité tels que les terminaux satellites de dernière génération (Syracuse IV), les faisceaux hertziens haute capacité, les radios logicielles tactiques (Contact) ou encore la desserte sans fil (technologie LTE – Long Term Evolution).

Combinés, ces moyens permettront de mailler l'espace de bataille et de constituer un réseau résilient et mobile, allant du poste de commandement opératif connecté jusqu'aux niveaux tactiques sur le terrain. Astride 3 est également prédisposé pour héberger le cloud de défense pour le commandement collaboratif, et s'intégrer dans une démarche plus globale de lutte informatique défensive (LID) pour faire face aux menaces cyber.