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NEW YORK (awp/afp) - Le "problème électrique potentiel" qui avait amené Boeing à demander à une partie de ses clients de ne plus utiliser certains appareils affecte plus de parties du cockpit qu'initialement observé, affirme vendredi le Wall Street Journal.

L'avionneur américain avait demandé le 9 avril à 16 compagnies exploitant des 737 MAX de ne plus les faire voler, le temps de permettre la vérification de ce problème au niveau du système d'alimentation électrique, découvert "en cours de construction" d'un appareil.

Cette complication "provient de l'utilisation d'un revêtement de peinture qui pourrait potentiellement perturber les voies de mise à la terre", qui dans un circuit électrique permet d'éviter une éventuelle surcharge lorsque l'appareil est mal isolé, selon le quotidien économique qui cite des sources proches du dossier.

Sans confirmer les informations du Wall Street Journal, Boeing a indiqué vendredi à l'AFP être en train de collaborer avec ses clients sur de nouvelles consignes qui seront soumises à l'autorité américaine de l'aviation pour approbation.

L'idée est de s'assurer que la mise à terre dans la cabine de pilotage des avions affectés est suffisante, ajoute le groupe, sans donner plus de détails.

Le nombre d'appareils concernés, tout comme l'identité des clients, n'a pas été précisé.

Le 737 MAX a été autorisé à voler de nouveau fin novembre par les autorités américaines après avoir été immobilisé au sol pendant vingt mois suite à deux accidents mortels.

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