Home Depot coule au Dow Jones, en chutant de plus de 5,2% à 317,58 dollars, après la publication de ses résultats trimestriels. En plus d'un contexte déjà peu porteur pour les actions, l'enseigne de magasins de bricolages et d'équipement pour la maison souffre de ventes à périmètre comparable (référence dans le secteur) décevantes: en effet, bien qu'elles aient progressé de 4,5% au second trimestre, elles ont malgré tout largement raté le consensus FactSet, qui anticipait une croissance de 5,4%. Cela inclut une croissance de 3,4% aux Etats-Unis, alors que les analystes visait +5,1%.

Il est vrai que le détaillant n'a pas été aidé par une base de comparaison difficile, puisque l'an passé à la même époque, c'est-à-dire au plus fort de la pandémie, les ventes comparables avaient bondi de 23,4%. Elles avaient été portées par le besoin des consommateurs d'améliorer leur habitat au sortir du confinement.

Mais avec la réouverture des économies, difficile de garder un tel rythme, n'en déplaise aux investisseurs. Le trafic en magasin a ainsi reculé, le nombre de transactions chutant de 5,8% à 481,7 millions, en dépit d'une facture moyenne en hausse de 11,3%.

Par ailleurs, comme pour beaucoup d'acteurs du secteur, Home Depot a dû faire face à des difficultés d'approvisionnement et des coûts de transport plus élevés en raison des difficultés logistiques induites par la crise sanitaire.

Cela n'a toutefois pas empêché le groupe d'Atlanta de réaliser un chiffre d'affaires record, celui-ci ayant dépassé les 40 milliards de dollars pour la première fois : à 41,12 milliards de dollars, il a ainsi enregistré une croissance de 8,1% en données publiées. C'est mieux que les 40,63 milliards attendus par le consensus.

De même, le bénéfice net a atteint les 4,81 milliards de dollars (+11% sur un an), soit 4,53 dollars par action, au cours du trimestre qui s'est achevé le 1er août. Il bat lui-aussi le consensus FactSet, établit à 4,45 dollars par action.