A contre-courant, Thomas Cook recule de 1,4% à 167 dollars, pénalisé par une dégradation de Goldman Sachs qui est passé directement de 'achat' à 'vente' et a réduit son objectif de cours de 230 à 150 pence, dans une note consacrée aux tour-opérateurs britanniques.

Outre les troubles politiques qui les ont affectés ces derniers mois, le courtier met en avant l'accentuation de l'inflation sur les coûts et la faiblesse de la confiance des ménages au Royaume Uni. Il souligne aussi que le rapprochement de Thomas Cook avec Co-operative Travel n'a pas encore reçu le feu vert des autorités de la concurrence.

Surtout, Goldman Sachs concentre son analyse sur les pressions structurelles du secteur. 'En volume, les voyages organisés sont sur le déclin en Grande-Bretagne et nous pensons que le développement des affaires en ligne va abaisser les barrières à l'entrée sur le marché et impliquer une plus grande transparence sur les tarifs', explique-t-il.

Ces pressions sur les marges devraient l'emporter face aux bénéfices de l'amélioration du mix-produit que les groupes recherchent par une montée en gamme. Aussi, le broker indique réduire de 18% et de 20% respectivement ses hypothèses de BPA 2011 et 2012 de Thomas Cook.

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