Copenhague (awp/afp) - Le groupe danois d'équipements miniers et cimentiers FLSmidth a annoncé jeudi l'acquisition de la division de construction minière de l'allemand Thyssenkrupp, forte de 3.400 employés, pour 325 millions d'euros.

Les deux groupes étaient en discussions depuis janvier, alors que Thyssenkrupp mène une importante restructuration pour sortir du rouge.

"La finalisation de la transaction est prévue pour le deuxième semestre 2022 et est soumise au feu vert des autorités compétentes", a indiqué FLSmidth dans un communiqué.

TK Mining, présent dans 24 pays, réalise un chiffre d'affaires annuel de 780 millions d'euros et perd actuellement de l'argent.

"Le retour à la rentabilité est prévu d'ici 2024, sur la base de la restructuration menée par TK Mining", souligne FLSmidth.

L'acquisition par le groupe danois "offre de grandes synergies de coûts, créant de la valeur pour les actionnaires", avance-t-il.

Déjà fragilisé avant la crise sanitaire, Thyssenkrupp, qui produit aussi bien des tôles d'acier que des sous-marins, a souffert à cause des effets de la pandémie et subit d'importantes pertes, même si l'activité se redresse depuis le début de l'année.

Le groupe s'est lancé dans une vaste restructuration l'an dernier, qui doit le conduire à se séparer de plusieurs divisions, où travaillent au total 22.000 salariés.

Avec un chiffre d'affaires de 16,4 milliards de couronnes (2,2 milliards d'euros) en 2020 et une activité bénéficiaire, FLSmidth est des principaux groupes industriels danois avec 10.600 employés fin 2020.

Le groupe est un des principaux fournisseurs mondiaux en ingénierie et équipements pour les secteurs du ciment, et est également présent dans le secteur paraminier.

afp/rp