FRANCFORT/DÜSSELDORF (Reuters) - Le conglomérat en difficulté Thyssenkrupp a annoncé jeudi prévoir de supprimer 5.000 postes supplémentaires pour atténuer l'impact de la crise sanitaire du coronavirus sur ses activités.

Le groupe allemand, dont la division sidérurgique existe depuis plus de 200 ans, lutte pour sa survie après avoir été sévèrement impacté par la crise sanitaire.

"Nous ne sommes pas encore là où nous devons être. Les prochaines mesures pourraient être plus douloureuses que les précédentes. Mais nous devrons les prendre", a déclaré dans un communiqué la directrice générale, Martina Merz.

Ces nouvelles mesures interviennent après l'annonce l'an dernier de 6.000 suppressions de postes, ce qui porte à 11.000 le nombre total de postes supprimés, dont un tiers a déjà été réalisé.

Les 7.400 postes restants, soit 7% des effectifs, seront supprimés au cours des trois prochaines années.

Pour l'année fiscale se terminant en septembre 2021, Thyssenkrupp a dit s'attendre à réduire sa perte opérationnelle ajustée autour de 500 millions d'euros alors que le groupe a enregistré une perte de 1,6 milliard d'euros l'année précédente.

En réaction à ces annonces, le titre Thyssenkrupp, en baisse de 59% depuis le début de l'année, reculait de plus de 6% en avant-Bourse.

(Christoph Steitz, Tom Käckenhoff, version française Anait Miridzhanian, édité par Blandine Hénault)