Tokio Marine, premier assureur de l'archipel par la capitalisation boursière, n'aura pas à augmenter son capital pour financer l'opération, qui devrait être bouclée au quatrième trimestre, a-t-il précisé.

Le groupe, qui figure parmi les plus actifs du Japon en matière de fusions-acquisitions, a déjà racheté plusieurs autres américains ces dernières années, comme Philadelphia Consolidated pour 4,7 milliards de dollars en 2008 et Delphi pour environ 2,7 milliards en 2012.

HCC serait la plus importante acquisition de son histoire.

Dans un entretien à Reuters il y a quelques jours à peine, le président de Tokio Marine, Tsuyoshi Nagano, avait expliqué que son groupe restait à l'affût d'acquisitions potentielles partout dans le monde, ajoutant que la hausse des valorisations l'incitait à la prudence en Asie-Pacifique.

Avant l'annonce du rachat de HCC, le montant global des fusions-acquisitions conclues par des entreprises japonaises à l'étranger atteignait 38,5 milliards de dollars depuis le début de l'année, un montant en hausse de 15% par rapport à la période correspondante de l'an dernier.

Cette progression est favorisée par les résultats solides enregistrés par les entreprises japonaises grâce à la politique de soutien à l'économie du gouvernement de Shinzo Abe et à la baisse du yen, même si celle-ci renchérit le coût des acquisitions hors du pays.

(Taiga Uranaka, Marc Angrand pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : HCC Insurance Holdings, Inc., Tokio Marine Holdings Inc