Ce dernier n'a pu achever la vente de la division à un consortium emmené par le fonds de capital investissement américain Bain Capital avant la date limite fixée au 31 mars dans la mesure où il attend le feu vert de la direction de la concurrence chinoise.

De ce fait, Toshiba peut renoncer à la cession sans frais et envisager d'autres possibilités, telles que renégocier la transaction ou introduire ses semiconducteurs en Bourse, une solution privilégiée par certains investisseurs activistes.

"Nous ne changerons pas de position et attendrons (l'aval des autorités chinoises) à moins que ne produisent des changements radicaux", a dit à la presse Nobuaki Kurumatani, ajoutant que Toshiba voulait boucler la vente aussi vite que possible.

Prié de préciser ce qu'il voulait dire par là, Kurumatani a évoqué une réponse négative des autorités chinoises ou une situation imprévisible impliquant le consortium.

Il s'est refusé à toute déclaration sur ce que ferait Toshiba dans le cas où l'opération ne serait pas autorisée par la Chine d'ici l'assemblée générale de juin.

Le deuxième producteur de mémoires Nand derrière Samsung Electronics veut céder ses puces pour couvrir les dettes évaluées à plusieurs milliards de dollars de sa filiale nucléaire américaine Westinghouse, en dépôt de bilan.

(Makiko Yamazaki; Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Toshiba Corp, Samsung Electronics Co Ltd