Les manifestants écologistes, dont certains portaient des masques blancs, ont brièvement scandé des slogans et jeté de faux billets avant que la police ne les expulse du bâtiment.
Extinction Rebellion a déclaré dans un communiqué que cette action s'inscrivait dans le cadre d'une campagne contre TotalEnergies et ses partenaires.
Elle a ajouté que plusieurs ONG dénonçaient la décision de TotalEnergies de ne pas soumettre au vote des actionnaires, lors de l'assemblée générale, les questions habituelles sur le climat (« Say on Climate ») relatives à sa stratégie climatique, estimant que cela s'inscrivait dans « le recul flagrant de l'industrie des énergies fossiles sur ses engagements en faveur de l'homme et de l'environnement ».
Plus tôt cette année, TotalEnergies a déclaré qu'elle ne soumettrait pas à un vote des investisseurs son rapport d'étape sur sa stratégie de développement durable et qu'elle ne consulterait les actionnaires qu'en cas de changement de stratégie. L'entreprise organisera à la place un débat sur le climat lors de l'assemblée générale des actionnaires.
Elle n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire sur la décision prise vendredi.
BNP Paribas a déclaré condamner « les actions agressives d'Extinction Rebellion et toute forme de violence physique ».
Elle a ajouté que BNP Paribas s'engageait à soutenir la transition énergétique et que tout nouveau financement accordé au secteur de la production d'énergie était presque exclusivement réservé aux sources d'énergie à faible émission de carbone.
L'assemblée générale des actionnaires de TotalEnergies se tient à son siège social, dans le quartier d'affaires de La Défense, à partir de 14h00 CET.
Extinction Rebellion a déclaré que dans l'après-midi, des militants se rassembleront sur « un site symbolique de Paris » pour tenir une « Assemblée générale contre l'énergie », sans préciser le lieu. (Reportage de Lucien Libert, Nicolas Coupe, America Hernandez et Makini Brice ; rédaction par GV De Clercq)