Cette annonce a immédiatement fait bondir le prix du baril, déclenchant des interrogations sur l’origine de cette hausse soudaine. L’information ne tarde pas à tomber, selon une dépêche de Reuters, Donald Trump est sur le point de relancer la politique de "pression maximale sur l’Iran", une initiative qui, par le passé, avait déjà secoué le marché pétrolier.

L’exportation pétrolière, un circuit à flux tendu

Accusant Joe Biden d’avoir affaibli la position américaine face à l’Iran, Trump entend rétablir un régime de sanctions strict. Selon lui, l’objectif est d’empêcher la République islamique d’accéder à l’arme nucléaire en asphyxiant son économie. Son plan ? Une campagne visant à réduire à zéro les exportations de pétrole iranien, un levier stratégique qui a immédiatement fait grimper les cours du brut.

Le marché pétrolier fonctionne sur un équilibre extrêmement fragile : le moindre bouleversement dans les flux d’échanges peut provoquer de fortes variations de prix. Cette montée en flèche a directement impacté les géants du secteur : Exxon Mobil, Chevron et TotalEnergies ont vu leurs actions grimper respectivement de 2,5 %, 2 % et 1,5 %. Une situation qui entre en contradiction avec les intentions affichées par l’administration actuelle, qui avait récemment exprimé son souhait de négocier avec l’OPEP et l’Arabie Saoudite pour contenir les prix. Avec cette décision, Trump prend donc le contre-pied de la stratégie de son prédécesseur et sème l’incertitude sur les marchés.