Plusieurs des divisions de la société dans différents pays, en particulier en France, Italie, Espagne et Allemagne ont dû "ralentir, voire arrêter leur activité de production". Des spécialistes secondés par les équipes de la société sont à pied d'œuvre. L'attaque "ne semble pas avoir atteint les données des ERP" et ne semble pas avoir compromis de données personnelles. Trigano planche sur un back-up qui permettra de reprendre l'activité en mode dégradé et de manière sécurisée.

"La production des business units concernées par cette attaque devrait reprendre progressivement dans le courant de la semaine prochaine. Les pertes d’exploitation consécutives à cet incident sont couvertes par la police d’assurance des risques de cybercriminalité souscrite par Trigano", indique le management.

"Le site de Tournon est touché et a suspendu ce jour sa production… A priori, les salariés rattraperont les jours de retard", explique ce matin Arnaud Despre, de Portzamparc, dans une note à ses clients, qui précise qu'il est "difficile d'évaluer l'impact de cette interruption de production sans connaître le nombre de sites touchés, ni leur catégorie de produits". L'analyste juge que l'impact pourrait être limité, sur la foi des indications initiales fournies par Trigano.