Le directeur général du groupe touristique TUI constate une nette reprise de l'activité estivale après un début d'année marqué par quelques difficultés.

« Début juin, nous avions vendu en Allemagne environ 65 % des offres estivales, soit un peu plus qu'à la même période l'an dernier », a déclaré le président du directoire, Sebastian Ebel, au journal Rheinische Post, selon une dépêche publiée vendredi. Pour les destinations phares comme l'Espagne, le Portugal et la Grèce, l'entreprise a déjà écoulé 90 % de ses offres. « Majorque sera à nouveau la destination phare », a souligné Ebel. En revanche, TUI dispose de davantage de capacités disponibles dans plusieurs autres régions.

Concernant les États-Unis, le patron de TUI observe des évolutions dans les habitudes de voyage. « TUI ne réalise pas un chiffre d'affaires particulièrement important avec les États-Unis, mais nous constatons certaines évolutions », a expliqué Ebel. Le Canada est en vogue, tout comme les Caraïbes. « Et comme l'euro s'apprécie, de plus en plus de clients réservent pour l'automne/hiver des voyages devenus plus abordables vers ces destinations », précise le dirigeant. Cet été, les voyageurs ne ressentent pas encore la baisse du dollar lors de la réservation, car TUI avait déjà acheté les devises nécessaires à l'automne et s'était couvert contre les fluctuations de taux de change.

Selon le patron de TUI, le secteur des croisières connaît une dynamique particulièrement forte. « Le boom des croisières est puissant et durable. Nous observons une croissance significative », a-t-il insisté. Cette année, TUI augmente ses capacités d'un quart et prévoit une hausse de 45 % l'an prochain, portant ainsi la flotte « Mein Schiff » à neuf navires.

Face à la progression des réservations, Ebel confirme les prévisions annuelles du groupe, tablant sur une hausse du chiffre d'affaires comprise entre 5 et 10 % et une augmentation du résultat opérationnel de 7 à 10 %.

(Article de Philipp Krach, édité par Ralf Banser. Pour toute question, veuillez contacter notre rédaction à berlin.newsroom@thomsonreuters.com (pour la politique et la conjoncture) ou frankfurt.newsroom@thomsonreuters.com (pour les entreprises et marchés).)