Les actions Twitter et Facebook perdent respectivement 6,14% à 48,32 dollars et 3,02% à 259,50 dollars à la suite de leur décision de suspendre le compte de Donald Trump. Quelques jours après la décision de Facebook de bloquer ses comptes Facebook et Instagram " pour une période indéterminée et pour au moins les deux prochaines semaines ", Twitter a pris la même décision. La semaine dernière, le groupe avait déjà temporairement verrouillé les comptes de Donald Trump à la suite de la prise d'assaut du Congrès par ses partisans.

Si le compte personnel de Donald Trump, avec plus de de 88 millions d'abonnés, n'est pas le plus important du réseau, il génère beaucoup d'activité.

" Après avoir examiné de près les récents Tweets du compte @realDonaldTrump et le contexte qui les entoure - en particulier la façon dont ils sont reçus et interprétés sur et hors Twitter - nous avons suspendu définitivement le compte en raison du risque de nouvelles incitations à la violence " a expliqué la société.

Twitter fait référence à deux tweets du 8 janvier du président pour justifier sa décision. Le premier : "Les 75 000 000 de grands patriotes américains qui ont voté pour moi, AMERICA FIRST, et RENDRE SA GRANDEUR A L'AMERIQUE, auront une VOIX GÉANTE longtemps à l'avenir. Ils ne seront pas victimes d'irrespects ou traités injustement de quelque manière que ce soit !!! " Le second a été publié peu après :" A tous ceux qui l'ont demandé, je n'irai pas à l'inauguration le 20 janvier ".

Ces décisions ont été critiquées par des personnalités portant pourtant peu de tendresse à Donald Trump. Angela Merkel a ainsi jugée " problématique " la décision de Twitter. " Il est possible d'interférer dans la liberté d'expression, mais selon les limites définies par le législateur, et non par la décision d'une direction d'entreprise ", a expliqué son porte-parole.

Valeurs citées dans l'article : Twitter, Facebook Inc