UBISOFT ENTERTAIN : interrompt sa tendance haussière, Kepler Cheuvreux n'est plus à l'achat
Le 18 novembre 2015 à 15:31
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L'action Ubisoft (-3,25% à 26,46 euros) affiche l'une des plus fortes baisses de l'indice SBF 120, victime du premier abaissement de recommandation d'un analyste depuis l'entrée au capital de Vivendi. Depuis la mi-octobre, l'action de l'éditeur de jeux vidéo a bondi de 25%, ce qui fait désormais dire à Kepler Cheuvreux que la plupart des bonnes nouvelles ont déjà été bien prises en compte aux niveaux actuels. Le bureau d'études a donc abaissé sa recommandation d'Acheter à Conserver, mais relevé son objectif de cours de 25 à 27 euros.
Il fait remarquer qu'Ubisoft affiche désormais une valorisation en ligne ou légèrement supérieure à celle de ses pairs américains en dépit d'une performance opérationnelle et d'une génération de free cash flow plus faible. La société est actuellement valorisée sur la base d'une valeur d'entreprise représentant 11,8 fois son résultat opérationnel, ce qui représente une prime de 10% par rapport à Activision Blizzard et Take Two.
Dans la même note, Kepler Cheuvreux a réaffirmé sa recommandation Conserver sur Gameloft, mais avec un objectif de cours rehaussé de 4 euros à 5 euros. Il souligne que l'action a surperformé Ubisoft de 10%, les investisseurs estimant que Gameloft est un véhicule d'investissement plus attrayant pour jouer un possible rachat par Vivendi ou une fusion avec Ubisoft. L'analyste croit au contraire qu'Ubisoft est l'actif pour lequel Vivendi est prêt à se battre le plus pour s'en emparer. A la Bourse de Paris, les investisseurs continuent de favoriser Gameloft, qui affiche une nouvelle progression : +1,27% à 5,58 euros.
Ubisoft Entertainment figure parmi les leaders mondiaux du développement et de l'édition de jeux vidéo interactifs destinés aux consoles, aux PC, aux smartphones et aux tablettes. Le CA par activité se répartit comme suit :
- distribution de jeux vidéo (57,5%) ;
- édition et production de jeux vidéo (42,5%).
Le CA par source de revenus se ventile entre ventes de jeux vidéo en ligne (86,3%), de boîtes de jeux vidéo (7,6%), de services (4,7% ; notamment services de livraison digitale ou physique de contenus, services de mises à jour, de correction, d'amélioration et de maintenance) et de licences (1,4%).