Zurich (awp) - La commission disciplinaire néerlandaise pour les banques (BfD) n'a pas trouvé de preuves suffisantes indiquant que le directeur actuel d'UBS Ralph Hamers était au courant des pratiques de la banque ING, qu'il dirigeait alors, concernant le blanchiment d'argent, selon des articles publiés dans "Finanz und Wirtschaft" (FuW) et "Netherlands News Live".

Les soupçons ont été levés non seulement pour M. Hamers, mais également pour 14 autres cadres dirigeants de la banque. Le BfD, cité par "Netherlands News Live", écrit ainsi à propos de M. Hamers: "En d'autres termes, il n'a pas été prouvé que la personne soupçonnée ait dépassé le seuil disciplinaire".

Le BfD est organisée comme une fondation indépendante. Elle a le pouvoir de demander des sanctions ainsi que de prononcer des interdictions d'exercer. Ce n'est toutefois pas un tribunal, raison pour laquelle cette annonce ne va pas conduire le ministère public néerlandais à arrêter son enquête. Cela n'en est pas moins un signal positif pour M. Hamers, selon "FuW".

Début décembre 2020, la justice néerlandaise a rouvert ce dossier après une plainte de l'activiste Pieter Lakeman. Un tribunal des Pays-Bas a demandé au ministère public d'enquêter sur le rôle de Ralph Hamers dans des affaires de blanchiment d'argent, dans les années 2010 à 2016.

L'établissement amstellodamois s'était acquitté en 2018 d'une pénalité de 775 millions d'euros en raison d'un contrôle insuffisant sur les comptes de certains clients.

En janvier, Ralph Hamers, avait indiqué avoir "bon espoir" de ne pas être entaché par l'enquête sur la banque ING pour blanchiment d'argent, ayant toujours agi "de bonne foi".

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