Bryan Garnier réinstalle une recommandation 'achat' sur UCB avec une 'valeur intrinsèque' remontée de 60 à 77 euros, estimant que le laboratoire belge se situe à un point d'inflexion. Dans un scenario 'ciel bleu' (succès de brivaracetam, epratuzumab et romosozumab), il estime même que la valorisation pourrait atteindre 92 euros.

Le broker anticipe une hausse des revenus du groupe (+10% en moyenne annuelle sur la période 2014-18) et considère l'étude de comparaison entre le Cimzia, l'anti TNF d'UCB, et le traitement de référence (Humira, AbbVie) comme un catalyseur positif.

'La croissance des ventes couplée à la baisse des dépenses de recherche-développement (fin d'études de phase III en 2015/2016) devrait engendrer une forte hausse de la profitabilité du groupe (marge EBITDA 2017 de 29% contre 20% en 2013)', poursuit-il.

Bryan Garnier estime qu'avec romosozumab indiqué dans l'ostéoporose chez la femme ménopausée et epratuzumab dans le lupus, UCB possède deux 'blockbusters' potentiels avec des pics de ventes respectifs de trois milliards d'euros en 2026 et 1,2 milliard en 2023.

'Si les multiples sont élevés en absolu (P/E 2015 à 26 fois), UCB possède un profil de croissance de ses BPA inégalé (+26% par an sur 2014-18) ce qui rend la société attractive en terme de PEG (1,2 fois contre deux fois pour la pharmacie de spécialité)', ajoute l'intermédiaire.

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