Tout en maintenant leur conseil d'achat sur la valeur au sein d'un secteur pharmaceutique considéré comme baissier, les analystes de Nomura ont relevé ce matin leur objectif de cours sur UCB. Il passe de 29 à 35 euros et est maintenant supérieur au prix du titre en Bourse de Bruxelles. Le Cimzia ne semble plus autant menacé, et le Vimpat, autre traitement du groupe, semble prometteur.

A l'appui de leur réhaussement, les analystes soulignent les résultats cliniques décevants subis par le candidat-médicament Tofacitinib de la “pharma” américaine Pfizer. Il s'agit d'un produit destiné à traiter l'arthrite rhumatoïde qui aurait fait concurrence au Cimzia d'UCB, dont Nomura estime qu'il représente 24% de la valeur nette actuelle de l'entreprise.

Certes, les quatre décès mentionnés par l'étude ne sont pas tous attribuables au Tofacitinib. Mais ce dernier a aussi l'inconvénient, selon des données préliminaires, de faire monter le taux de 'mauvais' cholestérol (LDL) des patients, 'un peu comme l'Actemra dont la FDA [l'autorité américaine du médicament, NDLR] avait restreint la prescription'. Le contexte ne paraît donc plus aussi menaçant pour UCB.

De plus, Nomura estime que le traitement contre l'épilepsie Vimpat d'UCB, soit 16% de sa valeur d'actif, n'est pas évalué à sa juste mesure par le marché. Or des études pouvant déboucher sur de nouveaux usages du Vimpat sont attendues à 2ème semestre.

Enfin, Nomura table cette année sur un bénéfice par action de 1,79 euro qui passerait à 1,86 euro en 2012.


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