UCB décroche en Bourse mardi après avoir annoncé que le critère principal de son étude de phase III sur l'epratuzumab dans le lupus érythémateux systémique n'avait pas été atteint.

Le groupe pharmaceutique belge a indiqué ce matin que la réponse au traitement chez les patients recevant de l'epratuzumab en plus d'une thérapie 'standard' ne s'était pas montrée 'significativement supérieur' que chez ceux soignés à partir d'un placebo.

'Nous étions prudents sur les résultats cliniques de ce médicament, avec une probabilité de succès de 'seulement' 40% bien que le composé était en phase III', rappellent ce matin les analystes d'Invest Securities.

Si le bureau d'études souligne que le consensus attribuait lui aussi une mince probabilité de succès à la molécule, Invest estime que la valorisation du marché actuelle l'intégrait 'plus fortement'.

Les analystes indiquent avoir mis en conséquence leur opinion 'neutre' sur la valeur et leur objectif de cours de 68 euros 'temporairement sous revue' dans l'attente de la publication des résultats semestriels vendredi.

Chez Bryan Garnier, on rappelle aussi que le médicament présentait un risque élevé avec une probabilité de succès qui était estimée à seulement 40% au sein du modèle.

Le broker, qui supprime la contribution du médicament à sa valorisation (soit l'équivalent de 6,5 euros par titre), dit désormais ne plus voir de catalyseur avant le premier semestre 2016 et la présentation des résultats de phase III sur le romosozumab (anticorps de la sclérostine), une avancée potentielle, un médicament visant à soigner les troubles de perte osseuse.

Bryan Garnier dégrade en conséquence sa recommandation sur la valeur de 'achat' à 'neutre'.

Sur l'indice BEL, l'action UCB chutait de 5% à 66 euros.

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