PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont fini en légère hausse lundi à l'entame d'une semaine riche en résultats d'entreprises sans oublier la réunion de la Réserve fédérale qui devrait sans surprise maintenir un biais accommodant.

À Paris, le CAC 40 a gagné 0,28% à 6.275,52 points. Le Footsie britannique a pris 0,42% et le Dax allemand 0,11%.

L'indice EuroStoxx 50 est monté de 0,22%, le FTSEurofirst 300 de 0,23% et le Stoxx 600 de 0,29%.

Au moment de la clôture des marchés en Europe, Wall Street évoluait elle aussi en territoire positif: le Dow Jones s'adjugeait 0,1%, le Standard & Poor's 500 0,22% et le Nasdaq Composite 0,56%.

Le début de la semaine a été calme, les investisseurs s'abstenant de prendre des positions importantes avant la réunion, mardi et mercredi, de la Réserve fédérale. Si aucune annonce majeure n'est attendue, les marchés anticipent de potentiels changements à venir, comme le retrait progressif de son soutien monétaire.

La tendance de fond est restée positive avec la poursuite des vaccinations, les récentes données économiques et de solides bénéfices d'entreprises malgré l'aggravation de la pandémie en Inde.

Les prochains jours seront aussi animés par la première estimation du PIB de la zone euro et des Etats-Unis et par une accélération des publications de résultats des deux côtés de l'Atlantique (dont celles de Tesla ce lundi après la clôture, Apple, Microsoft, Caterpillar, Exxon, HSBC, Total, Airbus ou BNP Paribas).

VALEURS

Le secteur du tourisme et des loisirs a signé l'une des meilleures performances du jour, son indice Stoxx ayant gagné 1,75%.

La présidente de la Commission européenne, Ursula van der Leyen, a déclaré dans un entretien au New York Times publié dimanche que les Américains ayant été vaccinés contre le COVID-19 devraient être autorisés à se rendre dans l'Union européenne cet été.

Unibail-Rodamco-Westfiels a pris 4,64%, Airbus 2,82% et IAG 4,20%.

Lagardère s'est octroyé 3,54% après avoir confirmé étudier un abandon de son statut de société en commandite, dernier épisode en date de la bataille d'actionnaires qui alimente depuis plusieurs mois les spéculations sur un possible démantèlement du groupe.

A Francfort, Volkswagen a perdu 0,89% après les informations du Financial Times selon lesquelles le groupe allemand à demandé à ses cadres de se préparer à une nouvelle diminution de la production au deuxième trimestre en raison de la pénurie de semi-conducteurs.

TAUX/CHANGES

Sur le marché obligataire, les rendements de référence européens ont fini inchangé, à -0,257% pour le Bund allemand à dix ans, et à -0,004% pour le français. Leur équivalent américain est stable à 1,5684%.

Le dollar se stabilise après être tombé à son plus bas en près de deux mois face à un panier de devises de référence, défavorisé par un regain d'appétit pour le risque et la perspective d'un discours accommodant de la Fed mercredi.

L'euro recule de 0,17%, à 1,2078 dollar.

LES INDICATEURS DU JOUR

En Allemagne, le climat des affaires s'est amélioré en avril mais moins que prévu, de plus en plus d'entreprises évoquant des tensions dans les chaînes d'approvisionnement, selon les résultats de l'enquête mensuelle de l'institut d'études économiques Ifo.

PÉTROLE

Les cours du pétrole sont dans le rouge, la résurgence des cas de COVID-19 en Inde alimentant les craintes d'un ralentissement de la demande de brut.

Le baril de Brent perd 0,85% à 65,55 dollars et le brut léger américain 0,61% à 61,76 dollars.

(Laetitia Volga, édité par Jean-Michel Bélot)