" Le plan RESET est la seule réponse crédible aux défis auxquels URW fait face. Il protège les intérêts à long terme de tous les actionnaires " a déclaré le spécialiste des centres commerciaux. Ce plan fait l'objet d'une fronde de la part de l’entrepreneur Xavier Niel et l’ancien PDG d’Unibail, Léon Bressler, qui critiquent une " augmentation de capital fortement dilutive ". Ils appellent à voter contre le projet d’augmentation de capital de 3,5 milliards d’euros lors de l’Assemblée générale du 10 novembre prochain.

" La proposition des activistes présente un risque très élevé pour l'entreprise et ses actionnaires. Leur plan repose exclusivement sur des cessions massives et incertaines, à un horizon et à des prix aléatoires. La nécessité de renforcer dès maintenant notre bilan n'est pas prise en compte ", a répliqué Colin Dyer, Président du Conseil de Surveillance.

Selon Unibail-Rodamco-Westfield, le groupe s'exposerait à de potentielles dégradations successives de sa notation, et proposer de consommer ses liquidités dans l'attente de la vente des actifs américains, le mettrait en grande difficulté. Cette situation " pourrait le contraindre à brader des actifs ou à procéder ultérieurement à une augmentation de capital de plus grande ampleur et dans des conditions moins favorables ".