Unibail-Rodamco-Westfield (URW) chute de 8,26% à 44,31 euros, soit la seconde plus forte baisse de l’indice CAC 40, du fait de la faiblesse de la visibilité sur les résultats. Le spécialiste de l’immobilier commercial a réalisé un résultat net récurrent par action ajusté (RNRPAA) en recul de 28% à 4,65 euros. La baisse de 1,80 euro comprend notamment un impact lié au Covid-19 de 1,45 euro. En parallèle, les loyers nets ressortent à 1,065 milliard d'euros, en recul de 15,1% en données publiées et de 14,2% à données comparables.

L'actif net réévalué, qui représente la valeur de leurs actifs, a chuté de 13,9 à 197 euros par action.

Le ratio LTV, ratio d'endettement dans le secteur, est ressorti en hausse à 41,5% contre 38,6% à la fin 2019.

" Le désendettement reste une priorité pour l'entreprise et la direction a déclaré que, comme toujours, toutes les options sont sur la table, mais le désendettement par le biais de cessions est leur priorité, avec un milliard d'euros actuellement en discussions avancées ", précise JPMorgan. 

Invest Securities souligne l'impact notable de la pandémie sur ses résultats, plus fort apparemment que pour les autres foncières de commerces françaises, et la faible visibilité sur les résultats 2020.

URW estime que l'incertitude concernant la durée et l'impact de la pandémie de Covid-19 sur ses opérations et ses résultats financiers reste importante et qu'il est trop tôt pour fournir de nouvelles orientations sur les perspectives pour 2020.

" Nous pensons que les résultats du premier semestre reflètent le fait que la reprise sera particulièrement longue pour URW en raison de la structure élargie de son portefeuille et de son exposition aux États-Unis et au Royaume-Uni, où le shopping pourrait rester déprimée un peu plus longtemps ", a commenté Berenberg.