(Alliance News) - L'intervention du gouvernement sur l'OPA d'UniCredit sur Banco BPM semble avoir eu des effets au-delà des intentions, suggérant la volonté d'ouvrir une table de médiation, écrit Il Corriere della Sera jeudi.

Toutefois, la décision du gouvernement Meloni a immédiatement attiré l'attention de Bruxelles. Le porte-parole de la Commission européenne, Thomas Regnier, a réaffirmé que toute restriction doit être proportionnée et fondée sur l'intérêt public, ajoute le quotidien.

Dans le même temps, UniCredit envisage également une participation dans Commerzbank - jusqu'à 29 % -, mais les délais s'annoncent longs. Lors de son conseil d'administration d'hier, l'établissement a discuté de questions urgentes : le vote chez Generali, d'éventuels recours juridiques et la stratégie concernant l'OPA, qui débutera lundi. Mais tout reste en suspens, comme l'a écrit Orcel au Palazzo Chigi : « l'opération est dans les limbes », rapporte Il Corriere.

Des critiques s'élèvent quant aux conditions imposées à UniCredit : des contraintes sur Anima aux critères sur le nombre de succursales, qui ne tiennent pas compte des employés. Les syndicats observent attentivement.

Dans le même temps, la demande de retrait de Russie est défendue, notamment à la lumière de l'avertissement des États-Unis : ceux qui ont soutenu la guerre n'auront pas accès aux fonds pour la reconstruction de l'Ukraine.

Le conseil d'administration de Banco BPM se réunit également aujourd'hui pour approuver le communiqué sur l'offre, suivi d'une conférence téléphonique avec le président Tononi et le directeur général Castagna.

Par Claudia Cavaliere, journaliste chez Alliance News

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