UniCredit a relevé lundi ses perspectives pour l’année après avoir enregistré une hausse surprise de son bénéfice au premier trimestre. La banque italienne a indiqué qu’elle n’envisagerait de nouvelles opérations que si celles-ci présentaient des avantages clairs par rapport à sa situation actuelle, jugée « inégalée » en autonomie.
Le groupe bancaire a expliqué que la progression de ses revenus issus des commissions et des activités de marché, combinée à la baisse de ses coûts, avait porté son résultat net à 2,77 milliards d’euros (3,14 milliards de dollars) entre janvier et mars, soit une hausse de 8 % sur un an. Ce chiffre dépasse largement le consensus moyen des analystes, qui tablait sur 2,36 milliards d’euros, selon une enquête réalisée par la banque elle-même.
Sous l’impulsion d’Andrea Orcel, UniCredit s’est imposée comme un acteur central de la vague de consolidation qui traverse actuellement la finance italienne, avec notamment une offre publique d’échange de 14 milliards d’euros sur Banco BPM et une participation de 6,7 % dans l’assureur Generali. UniCredit précise que cette dernière détention, tout comme sa participation de 28 % dans Commerzbank, relève d’un investissement financier.
(1 dollar = 0,8907 euro)