Unilever gagne 2,23% à 48,21 euros à Amsterdam et grappille 0,03% à 4 379,50 pence à Londres. Le géant anglo-néerlandais échappe à la baisse des marchés grâce à son projet de fusion. Le propriétaire des glaces Ben & Jerry's et des soupes Knorr a dévoilé ce matin son intention de réunir ses deux sièges. Celui des Pays-Bas sera absorbé par celui du Royaume-Uni. Le groupe fait donc l'inverse du projet présenté l'an dernier, et qui avait suscité le courroux des actionnaires britanniques.

A l'époque en effet, Unilever avait annoncé la fermeture du siège social de Londres et la sortie du titre de l'indice Footsie à la City.

Une décision qui n'avait pas convaincu six grands actionnaires : Legal & General Investment Management, Lindsell Train, Columbia Threadneedle, M&G Investment Management, Aviva Investors Global Services et Royal London Asset Management (RLAM).

Résultat, un mois plus tard, le groupe avait annoncé le départ à la retraite de son directeur général Paul Polman et son remplacement par Alan Jope, actuel patron de sa division beauté.

Ce dernier a donc pris à contre-pied le projet de son prédécesseur. Dans un communiqué, Unilever a assuré que cette unification renforcera sa capacité à gérer son portefeuille de marques de manière plus agile dans le but de créer davantage de valeur aux actionnaires.

Ainsi, la fusion rendra plus facile le projet de vente de son activité de thé, les volumes de ventes de thé ayant reculé en 2019 en raison d'une moindre demande de thé noir dans les pays en développement.

Unilever restera côté à Amsterdam, Londres et New York.