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Le premier importateur de gaz russe en Allemagne a déclaré que ses résultats d'exploitation ont également subi l'impact négatif d'une baisse des retraits de stockage de gaz, ce qui a entraîné une baisse des bénéfices mais une hausse des niveaux de stockage à la suite d'éventuelles perturbations de l'approvisionnement.
"Nous avons délibérément opéré ce changement de résultats pour profiter des opportunités du marché et créer une valeur supplémentaire", a déclaré Tiina Tuomela, chef des finances d'Uniper.
"En même temps, cela renforce la sécurité de l'approvisionnement en Allemagne, car nous avons retiré moins de gaz de nos installations de stockage."
L'Allemagne, qui dépend de la Russie pour la plupart de ses importations de gaz, s'est efforcée de remplir ses installations de stockage de gaz ces dernières semaines, afin de se préparer à un éventuel arrêt des approvisionnements en provenance de Moscou.
Uniper avait signalé le mois dernier qu'elle allait déprécier entièrement le prêt de 987 millions d'euros qu'elle a accordé au gazoduc Nord Stream 2 et qu'elle avait lancé un processus de vente pour Unipro.
Dans l'ensemble, Uniper, qui est détenue majoritairement par la société finlandaise Fortum, a déclaré que les dépréciations globales s'élevaient à environ 2 milliards d'euros au premier trimestre.
En raison de la non-vente du gaz stocké, Uniper a enregistré une perte ajustée avant intérêts et impôts de 830 millions d'euros au premier trimestre, contre un bénéfice de 731 millions un an plus tôt.
"Dans le contexte où il s'agit d'un changement dans les bénéfices et non d'une perte ... nous pouvons confirmer les prévisions de bénéfices pour l'année fiscale en cours", a déclaré Tuomela.
Uniper prévoit toujours un bénéfice d'exploitation ajusté de 1,0 milliard à 1,3 milliard d'euros et un bénéfice net ajusté de 0,8 milliard à 1,1 milliard en 2022. (1 $ = 0,9399 euro)
