Zurich (awp) - Le fabricant d'appareils électroménager V-Zug a enregistré des résultats globalement affaiblis en 2022. L'entreprise zougoise les justifie par une forte pression de la hausse des prix d'achat et de la baisse des volumes. Lors de l'assemblée générale du 25 avril, le conseil d'administration proposera de ne pas verser de dividende.

De janvier à décembre, les recettes nettes ont légèrement progressé de 0,8% à 636,3 millions de francs suisses, rapporte un communiqué paru mercredi qui détaille un premier semestre affecté par la pénurie de composants électroniques et une reprise de croissance au deuxième semestre où les difficultés de livraison ont été moins problématiques mais où les prix d'achat sont demeurés à un niveau élevé.

Dans le détail, le chiffre d'affaires sur le marché helvétique a reculé de 3% alors que celui à l'international a progressé de 21,8% représentant 18,4% du total en dépit des difficultés persistantes.

Le résultat opérationnel (Ebit) a reculé de 83,6% à 10,3 millions. La marge afférente est passée de 9,9% à 1,6%. Le bénéfice net à 7,9 millions affiche 85,7% de moins que l'année dernière. Le groupe zougois explique cette évolution par la baisse du volume des ventes en raison de retards de livraison, aux frais de transport ou encore à l'enraiement de la chaîne d'approvisionnement.

L'augmentation des stocks, couplée à la baisse du résultat d'exploitation, justifie selon le groupe le flux de trésorerie passé en négatif à -52,2 millions de francs suisses contre 9 millions en 2021.

Les ventes dépassent légèrement les prévisions du consensus AWP tandis que l'Ebit et le résultat net sont inférieurs aux attentes.

Pour 2023, la direction confirme ses objectifs à moyen terme, soit une croissance organique moyenne du chiffre d'affaires de 3% et une marge afférente améliorée entre 10% et 13%. En outre, elle prévoit le versement d'un dividende pour l'exercice en cours. "Les augmentations de prix devraient absorber la hausse des coûts d'ici mi-2023," annonce le directeur général, Peter Spirig, en conférence de presse mercredi. "Le boom post pandémie Covid-19 a diminué mais la demande reste bonne."

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