Résultats du premier trimestre 2019

 

 

 

Boulogne-Billancourt (France), le 16 mai 2019 – Vallourec, un leader mondial des solutions tubulaires premium, annonce aujourd’hui ses résultats du premier trimestre 2019. L’information financière consolidée a été présentée par le Directoire au Conseil de Surveillance le 15 mai 2019.

 

 

 

  • Chiffre d’affaires de 1 025 millions d’euros, en hausse de 19 % par rapport au T1 2018 (+17 % à taux de change constants)
     
  • Résultat brut d’exploitation (1) de 67 millions d’euros contre - 5 millions d’euros au T1 2018
     
  • Réduction de la consommation de flux de trésorerie disponible à - 159 millions d’euros, soit une amélioration de 95 millions d’euros par rapport au T1 2018, reflétant :
    • L’amélioration des flux de trésorerie générés par l’activité à - 29 millions d’euros, contre ‑ 83 millions d’euros au T1 2018
    • La réduction du besoin en fonds de roulement net à 117 jours de chiffre d'affaires, contre 121 jours au T1 2018
       
  • Dette nette de 2 125 millions d’euros (après retraitement de 58 millions d’euros en dette de location en application d’IFRS 16 (1))

  

 

  • Confirmation des perspectives pour 2019

  

Compte tenu des tendances actuelles sur le plan économique et sur ses marchés(2), le Groupe :

  • confirme son anticipation de la poursuite de la reprise de l’activité Pétrole et Gaz principalement tirée par les marchés internationaux
     
  • confirme ses objectifs pour 2019, avec :
     
    • une forte croissance du résultat brut d’exploitation, soutenue par les tendances de marché, les économies supplémentaires et la poursuite du déploiement des nouvelles routes de production compétitives du Groupe
       
    • la poursuite de l’amélioration du besoin en fonds de roulement, au-delà des mouvements saisonniers habituels (pic de décaissements au S1), avec une réduction du nombre de jours de besoin en fonds de roulement, en moyenne trimestrielle et en fin d’exercice.
       
    • des investissements industriels de l’ordre de 180 millions d’euros, un niveau reflétant les besoins correspondant à la nouvelle empreinte industrielle du Groupe
       
  • Sur la base des tendances actuelles de marché et des objectifs énoncés ci-dessus, le Groupe respecterait son covenant bancaire à la fin de l’exercice.

 


 

Chiffres clés

T1 2019

T1 2018

% de variation

En millions d'euros

T4 2018

571

515

11 %

Production expédiée (milliers de tonnes)

694

1 025

862

19 %

Chiffre d'affaires

1 116

67

(5)

72 m€

Résultat brut d'exploitation (3)

89

6,5 %

-0,6 %

7,1 pts

En % du CA

8,0 %

(90)

(170)

80 m€

Résultat net, part du Groupe

(103)

(159)

(254)

95 m€

Cash-flow disponible

76

      
      

31 Mars 2019

 post IFRS 16

Variation vs 1 Jan. 2019

En millions d'euros

1 Jan. 2019
post IFRS 16

31 Déc. 2018

2 125

126 m€

Dette nette (3)

1 999

2 058

       

(3) IFRS 16 T1 2019 : les effets détaillés sur le RBE, la dette nette, la dette de location et les flux de trésorerie disponible sont décrits dans l’analyse des résultats consolidés (page 4), la situation financière (page 5) et les annexes (pages 11,12, 13 et 14)

NB : la dette nette de 2 058 millions d’euros à fin décembre 2018 inclut 59 millions d’euros de dette de location-financement

 

 

Commentant ces résultats, Philippe Crouzet, Président du Directoire, a déclaré :

 

« Au premier trimestre, Vallourec a, de nouveau, délivré une performance financière en nette amélioration par rapport au premier trimestre 2018. La forte croissance du résultat brut d’exploitation résulte notamment du redémarrage de notre activité dans les régions EA-MEA, notre principal marché Pétrole et Gaz, où nos commandes ont doublé en 2018.

Par ailleurs, notre performance en termes de flux de trésorerie s’est nettement améliorée, avec une réduction de la consommation de flux de trésorerie disponible de près de 100 millions d’euros par rapport au premier trimestre 2018, du fait de l’augmentation du résultat brut d’exploitation et de la réduction de la consommation de trésorerie liée au  besoin en fonds de roulement.

Concernant le reste de l’année, nous confirmons notre anticipation d’une poursuite de la reprise du marché Pétrole et Gaz, bien que de manière différente pour chacune de nos régions principales : alors que le marché nord-américain a ralenti pendant la première partie de l’exercice, nous sommes très confiants quant à la solidité de la reprise du marché dans les régions EA-MEA. Ces dernières contribueront fortement à l’amélioration de nos résultats en 2019 et bénéficieront de la compétitivité de nos nouvelles routes de production brésilienne et chinoise.

Nous anticipons également le redémarrage de l’activité d’exploration au Brésil, où nous bénéficions de positions solides. Celui-ci devrait intervenir dès l’année prochaine compte tenu des engagements de forage pris par les compagnies pétrolières à la suite des appels d’offres pour l’octroi de droits d’exploration et production intervenus au cours des deux dernières années.

 

Nous progressons, notamment en Allemagne, dans la réalisation des économies de coûts supplémentaires d’au moins 200 millions d’euros que nous avons annoncées récemment. Nous confirmons qu’une part importante de ces économies sera réalisée dès 2019.

Compte tenu de ces perspectives et des tendances actuelles de l’économie et de nos marchés, nous confirmons nos objectifs pour 2019 avec, en particulier, une forte croissance du résultat brut d’exploitation, une amélioration du besoin en fonds de roulement en nombre de jours tant en moyenne trimestrielle qu’en fin d’exercice, et le respect de notre covenant bancaire à la fin de 2019. »

 

 

I - CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDÉ PAR MARCHÉ

 

 In millions of euros

T1 2019

T1 2018

Variation

A taux de change constants

T4 2018

Pétrole et Gaz, Pétrochimie

739

584

27 %

23 %

821

Industrie & Autres

236

180

31 %

34 %

235

Energie électrique

50

98

- 48 %

- 48 %

60

Total

1 025

862

19 %

17 %

1 116

 

Au cours du premier trimestre 2019, Vallourec a enregistré un chiffre d’affaires de 1 025 millions d’euros, en hausse de 19 % par rapport au premier trimestre 2018 (+17% à taux de change constants) avec un effet volume positif de 11 % principalement lié aux activités Pétrole et Gaz dans les régions EA-MEA et un effet prix/mix positif de 6 % qui s’explique principalement par des prix plus élevés sur les produits OCTG en Amérique du Nord. Concernant « Industrie & Autres », le chiffre d’affaires a progressé en Amérique du Sud.

 

Par rapport au quatrième trimestre 2018, le chiffre d’affaires du premier trimestre 2019 s’est inscrit en baisse de 8 %. La baisse enregistrée s’explique par de moindres volumes pour l’activité Pétrole et Gaz dans les régions EA-MEA, liés à un effet de calendrier sur les livraisons, en partie compensés par une légère augmentation du chiffre d’affaires en Amérique du Nord (Pétrole et Gaz) et en Amérique du Sud (Industrie & Autres).

 

 

Pétrole et Gaz, Pétrochimie (72 % du chiffre d’affaires consolidé)

Au 1er trimestre 2019, le chiffre d’affaires Pétrole et Gaz a atteint 672 millions d’euros, en forte hausse de 181 millions d’euros, soit + 37 % par rapport au 1er trimestre 2018 (+ 33 % à taux de change constants).

  • Dans les régions EA-MEA, le chiffre d’affaires Pétrole et Gaz a nettement progressé par rapport au 1er trimestre 2018, soutenu par une forte croissance des ventes des produits OCTG, suite aux commandes enregistrées au cours de l’année 2018.
     
  • En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires Pétrole et Gaz a augmenté par rapport au 1er trimestre 2018, principalement sous l’effet de la hausse des prix appliquée à partir du troisième trimestre 2018.
     
  • En Amérique du Sud, le chiffre d’affaires Pétrole et Gaz est en légère baisse par rapport au 1er trimestre 2018.

             

Le chiffre d’affaires Pétrochimie a atteint 67 millions d’euros, en baisse de 28 % par rapport au 1er trimestre 2018 (- 31 % à taux de change constants) en raison notamment de moindre ventes en Amérique du Nord et d’une réallocation de l’activité, au Moyen-Orient et en Asie, vers des produits à plus forte marge.

 

Industrie & Autres (23 % du chiffre d’affaires consolidé)

Au 1er trimestre 2019, le chiffre d’affaires Industrie & Autres s’est élevé à 236 millions d’euros, en hausse de 31 % par rapport au 1er trimestre 2018 (+ 34 % à taux de change constants) :

  • En Europe, le chiffre d’affaires et les volumes sont restés presque stables.
  • Au Brésil, le chiffre d’affaires s’est inscrit en hausse, notamment celui de l’activité minière.


 

 

 

Énergie électrique (5 % du chiffre d’affaires consolidé)

Au 1er trimestre 2019, le chiffre d’affaires Énergie électrique a été de 50 millions d’euros, en baisse de 48 % par rapport au 1er trimestre 2018. Comme précédemment indiqué, ce recul est lié à un déclin de la demande mondiale pour les centrales électriques conventionnelles au charbon.

Pour rappel, le Groupe a engagé un plan de cession de ses actifs dédiés aux centrales conventionnelles au charbon.

 

 

II - ANALYSE DES RÉSULTATS CONSOLIDÉS DU 1er TRIMESTRE 2019

 

Le résultat brut d’exploitation s’est établi à 67 millions d’euros, en hausse de 72 millions d’euros par rapport au 1er trimestre 2018, avec :

  • Une marge industrielle de 168 millions d’euros, en hausse de 65 millions d’euros par rapport au 1er trimestre 2018 (+ 4,5 points de pourcentage), reflétant (i) la croissance des volumes, (ii) un prix/mix favorable dans l’activité Pétrole et Gaz, (iii) un effet de change positif et (iv) les économies liées au Plan de Transformation. Ces éléments compensent largement la hausse du prix des matières premières.
     
  • Des coûts administratifs, commerciaux et de recherche (SG&A), en baisse de 8 % à 93 millions d’euros, soit 9 % du chiffre d’affaires contre 12 % au 1er trimestre 2018, reflétant le contrôle strict des coûts.
     
  • Le résultat brut d’exploitation inclut un effet IFRS 16 positif de 8 millions d’euros et une augmentation nette des provisions de 6 millions d’euros.

 

Hors variation des provisions et effet IFRS 16, le résultat brut d’exploitation du 1er trimestre 2019 s’est élevé à 65 millions d’euros, à comparer à - 13 millions d’euros au 1er trimestre 2018 et 62 millions d’euros au 4ème trimestre 2018.

 

Le résultat d’exploitation s’est amélioré de + 111 millions d’euros et s’est établi à une perte de 19 millions d’euros, contre une perte de 130 millions d’euros au 1er trimestre 2018. L’amélioration résulte de la hausse du résultat brut d’exploitation, de la réduction des charges de « Cession d’actifs, restructuration et autres » et de l’absence de dépréciations d’actifs. Pour rappel, au 1er trimestre 2018, ces éléments non récurrents s’élevaient à - 46 millions d’euros et étaient principalement liés aux mesures de restructuration menées en Europe.

Les « Amortissements et autres dépréciations » comprennent un impact IFRS 16 de - 7 millions d’euros (amortissement du droit d’usage).

            

Le résultat financier est négatif à - 61 millions d’euros, contre - 43 millions d’euros au 1er trimestre 2018, principalement en raison de (i) charges d’intérêts plus élevées du fait des 400 millions d’euros d’obligations émises en avril 2018, (ii) du résultat de change des couvertures des opérations commerciales et (iii) d’un effet IFRS 16 de ‑ 3 millions d’euros (charges d’intérêts sur la dette de location).

 

L’impôt sur les bénéfices s’est établi à - 8 millions d’euros, lié principalement à l’activité au Brésil, contre un impôt nul au 1er trimestre 2018.

 

Le résultat net, part du Groupe est une perte de 90 millions d’euros, contre une perte de 170 millions d’euros au 1er trimestre 2018.

 

 


 

III - FLUX DE TRÉSORERIE & SITUATION FINANCIÈRE

 

Flux de trésorerie générés par l’activité

Au 1er trimestre, les flux de trésorerie générés par l’activité ont atteint - 29 millions d’euros, contre - 83 millions d’euros au 1er trimestre 2018, en amélioration de 54 millions d’euros.

 

Besoin en fonds de roulement lié à l’activité

Le besoin de fonds de roulement lié à l’activité a augmenté de 113 millions d’euros, contre une augmentation de 152 millions d’euros au 1er trimestre 2018. Cette amélioration de la performance a été obtenue, au-delà de l’augmentation saisonnière habituelle entre le 4ème et le 1er trimestre, grâce à la diminution du nombre de jours de besoin en fonds de roulement : conformément à nos objectifs, le besoin en fonds de roulement net a ainsi été ramené à 117 jours de vente, contre 121 au 1er trimestre 2018.

 

Investissements industriels

Les investissements industriels ont été quasi stables à - 17 millions d’euros, contre - 19 millions d’euros au 1er trimestre 2018.

 

Flux de trésorerie disponible

Le Groupe a ainsi généré un flux de trésorerie disponible négatif de - 159 millions d’euros, en amélioration de 95 millions d’euros par rapport au flux de trésorerie disponible de - 254 millions d’euros du 1er trimestre 2018.

 

Dette nette et liquidité

Au 31 mars 2019, la dette nette s’est élevée à 2 125 millions d’euros, contre 1 999 millions d’euros au 1er janvier 2019. 59 millions d’euros de dette nette ont été reclassés en dette de location au 1er janvier 2019 en application de la norme IFRS 16 (cf. tableau en page 13).

 

La dette de location s’est élevée au 31 mars 2019 à 137 millions d’euros, incluant le retraitement au titre d’IFRS 16 de (i) 58 millions d’euros qui étaient précédemment comptabilisés en dette nette et (ii) 79 millions d’euros précédemment enregistrés comme dette de location opérationnelle dans les éléments « hors bilan ».

 

Le 19 février 2019, Sumitomo Corporation a participé via un apport en numéraire à une augmentation de capital de Vallourec Star, filiale de Vallourec aux États-Unis, au prorata de sa participation au capital (19,47 %), pour un montant de 51 millions d’euros.

 

Le Groupe continue de bénéficier d’une bonne position de liquidité. Au 31 mars 2019, Vallourec disposait de 1 072 millions d’euros de trésorerie et de 1 532 millions d’euros de lignes de crédit non tirées sur un montant total de 2 128 millions d’euros de lignes de crédit confirmées.

À la même date, la dette long terme s’élevait à 1 747 millions d’euros et la dette court terme à 1 450 millions d’euros, dont 400 millions d’euros en placement privé, 102 millions d’euros de billets de trésorerie et 596 millions d’euros tirés sur 2 128 millions d’euros de lignes de crédit bancaire confirmées. La moitié (299 millions d’euros) du montant tiré sur ces lignes de crédit bancaire a été remboursée en avril.

Pour mémoire, le 19 février 2019, des lignes de crédit bancaires d’un montant de 600 millions d’euros, venant à échéance initialement en 2020, ont été prolongées jusqu’en février 2021.

 

 

 

 

 

 

Au 31 mars 2019, le ratio d’endettement retraité (« covenant bancaire ») tel que défini dans les contrats bancaires(4) et testé une fois par an le 31 décembre, est estimé à 78 %. L’entrée en vigueur d’IFRS 16 est sans effet sur le ratio « covenant bancaire ».

 

 

IV - PLAN DE TRANSFORMATION

 

De nouvelles initiatives ont été annoncées en février 2019, visant au moins 200 millions d’euros d’économies brutes supplémentaires d’ici 2020. Leur déploiement est en cours.

 

En Allemagne, notamment, les effectifs ont été réduits au cours du premier trimestre 2019, avec 135 départs sur un objectif de 600 personnes d’ici 2020, dans le cadre du plan d’économies de grande envergure qui a été engagé.

 

 

V - PRINCIPALES TENDANCES DE MARCHÉ

 

En 2019, sur la base des conditions macroéconomiques et de marché actuelles, Vallourec anticipe la poursuite de la reprise du marché Pétrole et Gaz, bien que de manière inégale dans chacune de ses régions principales.

 

Pétrole et Gaz

  • Dans les régions EA-MEA, le Groupe devrait fortement bénéficier de la progression de l’activité pour les projets Pétrole et Gaz, ainsi que de la poursuite du déploiement de ses nouvelles routes compétitives. Le Groupe dispose en particulier d’un carnet de commandes solide sur les régions Mer du Nord, Asie du Sud-Est, Moyen-Orient et Afrique.
  • En Amérique du Nord, après le ralentissement du marché observé sur la première partie de l’année, le second semestre pourrait bénéficier de l’effet positif du rebond récent des cours du prix du pétrole WTI, bien que pouvant être contrebalancé par la plus grande rigueur des opérateurs en matière de dépenses d’investissement.
  • Au Brésil, l’activité de forage devrait se maintenir à un niveau stable durant l’année.

             

             

Industrie & Autres

  • En Europe, le secteur est confronté au recul de la demande et à une certaine pression sur les prix, en particulier en Allemagne.
  • Au Brésil, l’amélioration des perspectives économiques devrait favoriser les secteurs de l'Industrie. Les perspectives sont favorables pour l’exploitation minière, pour laquelle une extension des capacités est à l’étude.

 

 

Matières premières et devises

      ·Les coûts de la ferraille se sont stabilisés après leur forte hausse au premier semestre 2018.

      ·Aux taux de change actuels, l’impact de change défavorable observé en 2018 ne devrait pas se reproduire en 2019.

 

 

 

 


 

 

VI - PERSPECTIVES 2019

             

Compte tenu des tendances actuelles sur le plan économique et sur ses marchés (5), le Groupe :

 

  • confirme son anticipation de la poursuite de la reprise de l’activité Pétrole et Gaz principalement tirée par les marchés internationaux
     
  • confirme ses objectifs pour 2019, avec :
     
    • une forte croissance du résultat brut d’exploitation, soutenue par les tendances de marché, les économies supplémentaires et la poursuite du déploiement des nouvelles routes de production compétitives du Groupe
       
    • la poursuite de l’amélioration du besoin en fonds de roulement, au-delà des mouvements saisonniers habituels (pic de décaissements au S1), avec une réduction du nombre de jours de besoin en fonds de roulement, en moyenne trimestrielle et en fin d’exercice.
       
    • des investissements industriels de l’ordre de 180 millions d’euros, un niveau reflétant les besoins correspondant à la nouvelle empreinte industrielle du Groupe
       
  • Sur la base des tendances actuelles de marché et des objectifs énoncés ci-dessus, le Groupe respecterait son covenant bancaire à la fin de l’exercice.

 

 

 

 

Réflexions et informations prospectives

Ce communiqué de presse contient des réflexions et des informations prospectives. De par leur nature, ces réflexions et informations comprennent des projections financières et des estimations ainsi que les hypothèses sur lesquelles celles-ci reposent, des déclarations portant sur des projets, des objectifs et des attentes concernant des opérations, des produits et services ou les performances futures. Bien que la Direction de Vallourec estime que ces réflexions et informations prospectives sont raisonnables, Vallourec ne peut garantir leur exactitude ou leur exhaustivité. Ces réflexions et informations prospectives sont soumises à de nombreux risques et incertitudes qui sont difficiles à prévoir et généralement en dehors du contrôle de Vallourec, qui peuvent impliquer que les résultats et événements effectivement réalisés diffèrent significativement de ceux qui sont exprimés, induits ou prévus dans les réflexions et les informations prospectives. Ces risques comprennent ceux qui sont développés ou identifiés dans les documents publics déposés par Vallourec auprès de l’AMF, y compris ceux énumérés dans la section « Facteurs de Risques » du Document de référence déposé auprès de l’AMF le 29 mars 2019.

 

Présentation des résultats du premier trimestre de l’exercice 2019

Conférence analyste téléphonique en anglais et audio webcast à 18h30 (heure de Paris).

             

  • Pour écouter l’audio webcast :https://channel.royalcast.com/webcast/vallourec-en/20190516_1/
     
  • Pour participer à la conférence, veuillez composer le (utiliser le mot de passe « Vallourec ») :
    • +44 (0) 20 3003 2666    (Royaume-Uni)
    • +33 (0) 1 7037 7166      (France)
    • +1 212 999 6659           (États-Unis)
       
  • L’audio webcast et la présentation seront disponibles sur le site web à l’adresse suivante : http://www.vallourec.com/EN/GROUP/FINANCE

 

 

À propos de Vallourec

 

Leader mondial sur ses marchés, Vallourec fournit des solutions tubulaires de référence pour les secteurs de l’énergie et pour d’autres applications parmi les plus exigeantes : des puits de pétrole et de gaz en conditions extrêmes aux centrales électriques de dernière génération, en passant par des projets architecturaux audacieux et des équipements mécaniques ultra-performants. Fidèle à son esprit pionnier et fort d’une R&D de pointe, Vallourec ne cesse de repousser les frontières technologiques. Implanté dans une vingtaine de pays, au plus près de ses clients, le Groupe rassemble près de 19 000 collaborateurs passionnés et engagés qui offrent bien plus que des tubes : ils proposent des solutions toujours plus innovantes, fiables et compétitives, pour rendre possibles tous les projets.

 

Coté sur Euronext à Paris (code ISIN : FR0000120354, Ticker VK) et éligible au Service de Règlement Différé (SRD), Vallourec fait partie des indices SBF 120.

 

Aux États-Unis, Vallourec a mis en place un programme sponsorisé d’American Depositary Receipt (ADR) de niveau 1 (code ISIN : US92023R2094, Ticker : VLOWY). La parité entre l’ADR et l’action ordinaire Vallourec est de 5 pour 1.

 

 

Calendrier

  

23 mai 2019

24 juillet 2019

Assemblée générale des actionnaires

Résultats du deuxième trimestre et du premier semestre 2019

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

 

Relations investisseurs

Jean-Marc Agabriel

Tél. : +33 (0)1 49 09 39 77

Investor.relations@vallourec.com

Relations presse

Mathieu Carré

Tél. : +33 (0)1 41 03 78 71/ +33 (0)6 89 95 53 30

mathieu.carre@vallourec.com

 

Relations actionnaires individuels

N° Vert : 0 800 505 110

actionnaires@vallourec.com

 

 

 

                                                              

 

 

 

 


 

 

Annexes

 

Pièces jointes à ce communiqué :

  • Production expédiée
  • Taux de change
  • Chiffre d’affaires par zone géographique
  • Chiffre d’affaires par marché
  • Compte de résultat consolidé résumé
  • Bilan consolidé résumé
  • Dette de location IFRS 16
  • Covenant bancaire
  • Flux de trésorerie disponible
  • Tableau des flux de trésorerie
  • Définitions des données financières à caractère non strictement comptable

 

 

Production expédiée

En milliers de tonnes

2019

2018

Variation

 

 

 

 

T1

571

515

11 %

T2

 

572

 

T3

 

583

 

T4

 

694

 

 

 

 

 

Total

571

2 364

 

 

 

 

Taux de change

Taux de change moyen

T1 2019

T1 2018

EUR / USD

1,14

1,23

EUR / BRL

4,28

3,99

USD / BRL

3,77

3,25

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Chiffre d’affaires par zone géographique

En millions d'euros

T1

En %

T1

En %

Variation

 

2019

du CA

2018

du CA

en %

 

 

 

 

 

 

Europe

153

15 %

137

16 %

12 %

Amérique du Nord

338

33 %

279

32 %

21 %

Amérique du Sud

167

16 %

140

16 %

19 %

Asie et Moyen-Orient

247

24 %

264

  1. %

 -6 %

Reste du Monde

120

12 %

42

5 %

186 %

 

 

 

 

 

 

Total

1 025

100 %

862

100 %

19 %

 

 

Chiffre d’affaires par marché

 

En millions d'euros

T1

En %

T1

En %

% de

T4

 

2019

du CA

2018

du CA

variation

2018

 

 

 

 

 

 

 

Pétrole et Gaz

672

66 %

491

57 %

37 %

737

Pétrochimie

67

6 %

93

11 %

-28 %

84

Pétrole et Gaz, Pétrochimie

739

72 %

584

68 %

27 %

821

 

 

 

 

  

 

Mécanique

113

11 %

93

11 %

22 %

146

Automobile

31

3 %

38

4 %

-18 %

34

Construction & autres

92

9 %

49

6 %

88 %

55

Industrie & Autres

236

23 %

180

21 %

31 %

235

 

 

 

 

 

 

 

Energie électrique

50

5 %

98

11 %

-48 %

60

 

 

 

 

  

 

Total

1 025

100 %

862

100 %

19 %

1 116

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Compte de résultat consolidé résumé

 

T1 2019

T1 2018

% de

En millions d'euros

T4 2018

 

 

variation

 

 

1 025

862

19 %

CHIFFRE D'AFFAIRES

1 116

(857)

(759)

13 %

Coûts industriels des produits vendus*

(910)

168

103

63 %

Marge industrielle

206

16,4 %

11,9 %

4,5 pts

(En % du CA)

18,5 %

(93)

(101)

-8 %

Coûts administratifs, commerciaux et de recherche*

(106)

(8)

(7)

na

Autres

(11)

67

(5)

72 M€

RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION (6)

89

6,5 %

-0,6 %

7,1 pts

RBE/Chiffre d'affaires en %

8,0 %

(66)

(70)

-5 %

Amortissements industriels

(69)

(15)

(9)

na

Amortissements et autres dépréciations (7)

(8)

-

(13)

na

Dépréciations d'actifs

(38)

(5)

(33)

na

Cession d'actifs, restructuration et autres

(17)

(19)

(130)

111 M€

RESULTAT D'EXPLOITATION

(43)

(61)

(43)

42 %

Résultat financier (8)

(55)

(80)

(173)

93 M€

RESULTAT AVANT IMPOT

(98)

(8)

-

na

Impôt sur les bénéfices

(3)

(1)

-

na

Quote-part dans les résultats nets des entreprises associées

-

(89)

(173)

84 M€

RESULTAT NET TOTAL

(101)

(1)

3

na

Participations ne donnant pas le contrôle

2

(90)

(170)

80 M€

RESULTAT NET, PART DU GROUPE

(103)

(0,2)

(0,4)

0,2 €

RESULTAT NET PAR ACTION (en €)

(0,2)

 

Les effets d’IFRS 16 sur le compte de résultat comprennent :

(6) Retrait des charges locatives du résultat brut d’exploitation : +8 M€

(7) Amortissement du droit d’usage :                                                     -7 M€

(8) Charges d’intérêt sur la dette de location :                                     -3 M€

 

na = sans objet

(*) Avant amortissements

Bilan consolidé résumé

En millions d'euros

 

 

 

 

 

 

 

Actif

31-Mars

1-Janv

31-Déc

Passif

31-Mars

1-Janv

31-Déc

2019

2019

2018

2019

2019

2018

 

Post
IFRS 16

Post IFRS 16

Pre IFRS 16

 

Post
IFRS 16

Post IFRS 16

Pre IFRS 16

 

 

 

 

Capitaux propres, part du Groupe (9)

1 757

1 802

1 802

 

 

 

 

Intérêts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle

522

462

462

Immobilisations incorporelles nettes

69

71

71

Total des capitaux propres

2 279

2 264

2 264

Écarts d'acquisition

365

358

358

Prêt actionnaire 

30

29

29

Immobilisations corporelles nettes

2 753

2 777

2 691

Emprunts et dettes financières (A)

1 747

1 746

1 797

Actifs biologiques

63

60

60

Dette de location non courante (D)

110

115

-

Entreprises associées

133

134

134

Engagements envers le personnel

214

214

214

Autres actifs non courants

152

156

156

Impôts différés passifs

17

15

15

Impôts différés actifs

259

250

250

Autres provisions et passifs

68

50

50

Total actifs non courants

3 794

3 806

3 720

Total passifs non courants

2 156

2 140

2 076

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions

124

136

136

Stocks et en-cours

1 197

1 135

1 135

Emprunts et concours bancaires courants (B)

1 450

993

1 001

Créances clients et comptes rattachés

714

599

599

Dette de location courante (E)

27

30

-

Instruments dérivés - actifs

4

3

3

Fournisseurs

595

582

582

Autres actifs courants

243

216

216

Instruments dérivés - passif

42

32

32

Trésorerie et équivalents de trésorerie (C)

1 072

740

740

Autres passifs courants

321

293

293

Total actifs courants

3 230

2 693

2 693

Total passifs courants

2 559

2 066

2 044

 

 

 

 

 

 

 

 

TOTAL ACTIF

7 024

6 499

6 413

TOTAL PASSIF

7 024

6 499

6 413

 

 

 

 

 

 

 

 

Dette nette (A+B-C)

2 125

1 999

2 058 (10)

(9) Résultat net, part du Groupe

(90)

 

(502)

(10) Dette nette de 2 058 millions d'euros à fin décembre 2018 incluant 59 millions d'euros de dette location financement

 

Dette de location (D+E)

137

145

*

    

* Cf. détail sur la dette de location IFRS 16 en page 13

    

 

 

 

 


 

 

 

 

Dette de location IFRS 16

 

31 Mars 2019
post IFRS 16

Variation vs
1 Jan 2019

En millions d'euros

1 Jan 2019
post IFRS 16

31 déc. 2018

58

-1 m€

Dette de location financement (11)

59

59

79

-7 m€

Dette de location opérationnelle (12)

86

-

137

-8 m€

Total dette de location (IFRS 16) (13)

145

-

 

(11) Incluse dans la dette nette avant application de la norme IFRS 16 ; retraitée en dette de location à compter du 1er janvier 2019

(12) Dette de location opérationnelle enregistrée dans les éléments hors bilan avant l’adoption d’IFRS 16 ; comptabilisation en dette de location à partir du 1er janvier 2019

(13)     - Nouveaux éléments (dettes de location courantes et non courantes) identifiés au bilan selon IFRS 16

         - Au 31 mars 2019, la dette de location de 137 millions d’euros est constituée de :

Dette de location non courante 110 M€

Dette de location courante          27 M€

 

 

Covenant bancaire

 

Tel que défini dans les contrats bancaires, le « covenant bancaire » est le ratio de l’endettement net consolidé du Groupe incluant  le prêt actionnaire au Brésil et la "dette de location financement" comprise dans la dette nette au 31 décembre 2018 (sans la "dette de location opérationnelle") sur les capitaux propres du Groupe retraités des réserves de variation de juste valeur des instruments financiers et des réserves de conversion. Ce ratio d’endettement est testé une fois par an, le 31 décembre, et doit être inférieur à un plafond de 100 % à cette date.

 

 

En millions d'euros

31-Mar 2019

31-Déc 2018

Dette nette (14)

2 125

2 058

Dette de location financement (Incluse dans la dette nette au 31 Déc 2018)

58

-

Prêt actionnaire

30

29

Dette nette retraitée (a)

2 213

2 087

Capitaux propres Groupe

2 279

2 264

Réserves de conversion

559

624

Réserves - variation de juste valeur des instruments financiers

16

8

Capitaux Groupe retraités (b)

2 854

2 896

Ratio d'endettement retraité = (a) / (b)

78 %

72 %

 

(14) Dette nette au 31 décembre 2018 incluant 59 millions d’euros de dette de location financement

 

 

 


 

 

 

Flux de trésorerie disponible

En millions d'euros

T1

T1

Variation

T4

 

2019

2018

2018

Flux de trésorerie générés par l’activité (A)

(29)

(83)

54 M€

(13)

Variation du BFR lié à l'activité (B)
+ baisse, (hausse)

(113)

(152)

39 M€

154

Investissements industriels bruts (C)

(17)

(19)

2 M€

(65)

Flux de trésorerie disponible* (A)+(B)+(C)

(159)

(254)

95 M€

76

*Impact IFRS 16 : 5 M€ (impact de +8 millions d’euros sur le RBE et de -3 millions d’euros de charges d’intérêts sur la dette de location)

 

Tableau des flux de trésorerie

 

T1

T1

En millions d'euros

T4

2019

2018

 

2018

(29)

(83)

Flux de trésorerie générés par l’activité

(13)

(113)

(152)

Variation du besoin en fonds de roulement
lié à l'activité [+ baisse, (hausse)]

154

(142)

(235)

Flux nets de trésorerie générés
par l'activité

141

(17)

(19)

Investissements industriels bruts

(65)

33

13

Cessions d'actifs et autres éléments (15)

(37)

(126)

(241)

Variation de l'endettement net
[+ baisse, (hausse)]

39

2 125

1 783

Dette nette (fin de période) (16)

2 058

(15) Le 19 février 2019, Sumitomo Corporation a participé via un apport en numéraire à une augmentation de capital de Vallourec Star, filiale de Vallourec aux États-Unis, au prorata de sa participation au capital en pourcentage (19,47 %), pour un montant de 51 M€.

(16)  - La dette de location financement (58 M€ au 31 mars 2019) précédemment incluse dans la dette nette est maintenant comptabilisée en dette de location (IFRS 16).

      - Dette nette de 1 999 M€ au 1er janvier 2019

 


 

 

Définitions des données financières à caractère non strictement comptable

 

 

Besoin en fonds de roulement : défini comme les créances clients plus les stocks moins les dettes fournisseurs, (hors provision)

 

Besoin en fonds de roulement net : défini comme le besoin en fonds de roulement net des provisions pour stock et créances clients ; les jours de besoin en fonds de roulement net sont calculés sur la base des ventes trimestrielles annualisées.

 

Besoin en fonds de roulement lié à l’activité : inclut le besoin en fonds de roulement et les autres créances et dettes.

 

Covenant bancaire (ou ratio d’endettement retraité) : tel que défini dans les contrats bancaires, le « covenant bancaire » est le ratio de l’endettement net consolidé du Groupe incluant  le prêt actionnaire au Brésil et la "dette de location financement" comprise dans la dette nette au 31 décembre 2018 (sans la "dette de location opérationnelle") sur les capitaux propres du Groupe retraités des réserves de variation de juste valeur des instruments financiers et des réserves de conversion. Ce ratio d’endettement est testé une fois par an, le 31 décembre, et doit être inférieur à un plafond de 100 % à cette date.

 

Dette de location : à partir du 1er janvier 2019, la dette de location est définie comme la valeur actualisée des engagements de loyers futurs

 

Dette nette : la dette nette consolidée se définit comme les emprunts et dettes financières non courants + emprunts et concours bancaires courants - Trésorerie et équivalents de trésorerie. A partir du 1er janvier 2019, la dette nette exclut la dette de location financement

 

Données à taux de change constants : les données présentées « à taux de change constants » sont calculées en neutralisant l’effet de conversion en euro du chiffre d’affaires des sociétés du Groupe dont la devise fonctionnelle n’est pas l’euro. L’effet de change de conversion est neutralisé par l’application des taux de change de l’année N-1 au chiffre d’affaires de l’année N de ces sociétés.

 

Flux de trésorerie disponible : le flux de trésorerie disponible se définit comme le flux de trésorerie généré par l'activité minoré des investissements industriels bruts et majoré/minoré de la variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité.

 

Investissements industriels bruts : les investissements industriels bruts se définissent comme la somme des décaissements liés aux acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles et ceux liés aux acquisitions d’actifs biologiques.

 

Marge industrielle : la marge industrielle se définit comme la différence entre le chiffre d’affaires et les coûts industriels des produits vendus (c'est-à-dire après imputation des coûts industriels variables et des coûts industriels fixes), hors amortissements.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




 

(1) Les effets détaillés de l’application d’IFRS 16 sur le RBE, la dette nette, la dette de location et les flux de trésorerie disponible sont décrits dans l’analyse des résultats consolidés (page 4), la situation financière (page 5) et les annexes (pages 11,12, 13 et 14)

(2) Cf. paragraphe « Réflexions et informations prospectives »

(4) Tel que défini dans les contrats bancaires, le « covenant bancaire » est le ratio de l’endettement net consolidé du Groupe incluant  le prêt actionnaire au Brésil et la "dette de location financement" comprise dans la dette nette au 31 décembre 2018 (sans la "dette de location opérationnelle") sur les capitaux propres du Groupe retraités des réserves de variation de juste valeur des instruments financiers et des réserves de conversion. Ce ratio d’endettement est testé une fois par an, le 31 décembre, et doit être inférieur à un plafond de 100 % à cette date.

(5) Cf. paragraphe « réflexions et informations prospectives »


 

 

Pièce jointe

  • 20190516_Vallourec-CP-résultats T1-2019