PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le groupe de construction et de concessions Vinci a dénoncé mercredi la taxe sur les infrastructures de transport prévue par le projet de loi de finances 2024, la jugeant "contraire" aux contrats signés avec l'Etat français, notamment pour l'exploitation de ses sociétés d'autoroutes.

Sur la base du chiffre d'affaires 2022, cette taxe représenterait un coût annuel supplémentaire d'environ 260 millions d'euros pour Vinci, a estimé le groupe dans un communiqué.

Les filiales affectées seraient les réseaux autouroutiers ASF, Cofiroute et Escota, ainsi que les Aéroports de Lyon, a détaillé Vinci, en précisant que la taxe porterait essentiellement sur ses concessions autoroutières.

Lors de la présentation de cette mesure mercredi, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a assuré que cette augmentation de la fiscalité ne se répercuterait "pas sur l'usager" grâce au maintien de "la définition des tarifs de péage".

"Vinci conteste ce projet contraire à la lettre et à l'esprit des contrats de concessions, notamment ceux signés entre l'Etat concédant et les sociétés concessionnaires d'autoroutes - lesquels comprennent des clauses de neutralité fiscale -- et entend utiliser toutes les voies de recours", a ajouté le groupe dans son communiqué.

-Thomas Varela, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 99; tvarela@agefi.fr ed: JEB

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September 27, 2023 15:22 ET (19:22 GMT)