Virbac bondit de plus de 10% à 203 euros après la publication de résultats semestriels très solides et la révision à la hausse de sa prévision de chiffre d'affaires annuel. Les amoureux des animaux de compagnie peuvent souffler. La crise de la Covid et le confinement n'ont pas affecté nos amis les bêtes qui ont été traités et soignés comme à l'habitude. Pour preuve, le bénéfice net, part du groupe, du laboratoire vétérinaire français a bondi sur les six premiers mois de 79% à 47,2 millions d'euros.

Le résultat opérationnel courant avant amortissement des actifs issus d'acquisitions a grimpé, lui, de 33,2% à 85,5 millions.

Cette amélioration de la performance de 3,5 points (3,9 points à taux de change constants) s'explique par trois facteurs principaux : une forte réduction des dépenses liée à la situation du Covid-19, une forte réduction des dépenses R&D liée à des retards et à des décalages de programmes, et enfin à la bonne tenue des ventes et une amélioration de la marge brute avec un mix favorable de ses produits.

Pour autant, Virbac a précisé que ces différents éléments favorables sur le premier semestre, ne se reproduiront pas à l'avenir et joueront même en sens opposé avec une décroissance du chiffre d'affaires attendue sur le deuxième semestre (cession Sentinel, ruptures vaccins), et une accélération de ses dépenses (reprise de l'activité marketing et des programmes de R&D).

Le chiffre d'affaires semestriel a progressé de 2% à périmètre et change constants pour atteindre 478,3 millions.

Fort de ces résultats et de la résilience de son activité, le groupe familial a relevé sa prévision de d'évolution des ventes 2020.

Il table en en effet sur une variation, à périmètre et changes constants, dans le haut de la fourchette de -3% à 0% communiquée auparavant.

Jefferies a confirmé sa recommandation Conserver et son objectif de cours de 210 euros sur le titre dans le sillage de cette publication.

Le broker note que les résultats semestriels ont été soutenus par la diversité du portefeuille de produits du groupe et son exposition à plusieurs zones géographiques, la Covid n'ayant pas frappé partout au même moment.