Paris (awp/afp) - Le groupe Vivendi a publié mercredi un bénéfice net de 488 millions d'euros au premier semestre, en baisse de 35,5%, reflétant la baisse de ses participations dans Spotify et Tencent Music Entertainment, mais le géant français des médias affiche parallèlement des activités en croissance.

Sur le semestre, le chiffre d'affaires de Vivendi a atteint 8,2 milliards d'euros, en progression de 8,5%.

La major Universal Music Group voit ses revenus augmenter de 10,7% à 3,8 milliards d'euros, le groupe Canal+ progresse de 4,1% à 2,8 milliards d'euros, la filiale de publicité Havas de 2,9% à 1 milliard d'euros et le groupe d'édition Editis bondit de 42% à 372 millions d'euros.

Editis dépasse même de 20,5% à taux de change et périmètre constant son chiffre d'affaires du premier semestre 2019 : une "belle performance [qui] s'inscrit dans un contexte de marché porteur depuis janvier 2021" et permet au groupe de dégager un résultat opérationnel ajusté positif (10 millions d'euros), précise Vivendi.

Seule la filiale de jeux vidéo Gameloft marque le pas avec une baisse de 8,1% de ses revenus à 120 millions d'euros.

Le résultat opérationnel ajusté du groupe (Ebita) progresse pour sa part de 45% à 1 milliard d'euros.

Surtout, Vivendi se félicite de voir son endettement financier net ramené à 2,9 milliards d'euros, contre près de 5 milliards fin 2020.

Vivendi prévoit même une trésorerie nette très positive à plus de 2,4 milliards d'euros après la vente escomptée d'une participation supplémentaire d'UMG, dans le cadre d'un projet approuvé le 22 juin par les actionnaires, visant à détacher la major le 21 septembre et l'introduire en Bourse.

"Après ces opérations, Vivendi disposera d'une marge de manoeuvre financière de l'ordre de 10 milliards d'euros, composés de titres de participations liquides et de capacités de financement importantes", explique dans son communiqué le groupe contrôlé par Vincent Bolloré.

afp/rp