Mais l'Etat français, actionnaire d'Orange à hauteur de 23%, se serait opposé à l'opération en raison de la volonté de l'opérateur britannique de maintenir le siège du futur groupe à Londres. Le procès de Stéphane Richard, le PDG d'Orange, aurait également pesé dans la balance.
"Sur le papier, ce projet faisait sens, explique une source proche de l'Etat à BFM Business. Vodafone est le seul avec qui Orange puisse faire une fusion entre égaux". L'Etat était également prêt à étudier l'implantation du siège social dans un pays tiers, comme aux Pays-Bas.
Ce projet de fusion visait à créer un géant européen pesant environ 85 milliards d'euros de chiffre d'affaires et capable de concurrencer le numéro un sur le Vieux Contient, l'allemand Deutsche Telekom.
Selon BFM, des discussions auraient toujours lieu concernant un potentiel rapprochement entre les filiales de tours de télécommunication des deux opérateurs, alors que Vodafone a lancé en bourse Vantage Tower en mars dernier et qu'Orange voudrait ramener TDF dans son giron pour le marier à sa future TowerCo, baptisée Totem.