Francfort (awp/afp) - Le groupe automobile Volkswagen a renoué au premier trimestre 2021 avec son rythme de croissance d'avant la pandémie, malgré la persistance de la crise sanitaire et "les effets légers" de la pénurie de puces électroniques, qui devraient être "plus significatifs" au deuxième trimestre.

Le constructeur allemand fait état d'un bénéfice net de 3,4 milliards d'euros (3,7 milliards de francs suisses), et d'un résultat opérationnel de 4,8 milliards.

Ces résultats lui permettent de "relever ses prévisions" pour l'année en cours, a indiqué le groupe dans un communiqué.

Volkswagen table désormais sur un bénéfice opérationnel en hausse de "5,5 à 7,0%", contre "5,0 à 6,5%" précédemment.

Au premier trimestre 2020, marqué par la première vague de coronavirus, le groupe avait vu son bénéfice net plonger à seulement 517 millions d'euros avec un résultat opérationnel de 904 millions d'euros.

"Nous avons commencé l'année avec beaucoup d'élan et notre opérationnel est solide", a commenté le patron du groupe Herbert Diess, cité dans un communiqué.

L'activité du groupe a été boostée par "l'augmentation des volumes en Chine", un de ses marchés les plus importants.

Le chiffre d'affaires de l'entreprise atteint 62,4 milliards d'euros, en hausse de 13,3% sur un an.

De "légers effets" de la pénurie de puces électroniques, qui plombe actuellement le secteur automobile, se font sentir, a prévenu le groupe.

Pour le deuxième trimestre, celle-ci devrait avoir "un impact un peu plus significatif", a-t-il anticipé.

Ces composants, indispensables à l'industrie automobile, sont fabriquées majoritairement en Asie, notamment à Taiwan.

Or, ils sont aussi très prisés par nombre de secteurs, notamment l'informatique et la téléphonie mobile, dont la demande a été accrue par la pandémie.

Avec le spectaculaire rebond de la production automobile ces derniers mois, les fabricants de semi-conducteurs peinent donc à répondre à la demande mondiale.

afp/jh