C'est ce qu'a annoncé mardi soir le porte-parole du gouvernement, Steffen Hebestreit. Auparavant, M. Scholz avait discuté pendant trois heures des mesures à prendre pour stimuler la croissance en Allemagne. "L'Allemagne est un pays fort qui doit actuellement faire face à de grands défis. Il s'agit maintenant de s'y atteler ensemble et de renforcer le site avec un pacte pour l'industrie qui comprend des mesures très concrètes", a fait savoir Scholz à l'issue de la réunion.
Le porte-parole a précisé que l'entretien était le point de départ d'un processus au cours duquel le gouvernement fédéral souhaitait discuter avec les participants des moyens de donner de nouvelles impulsions à la croissance, de garantir les emplois industriels en Allemagne et de renforcer le site industriel allemand. La confidentialité convenue sera maintenue. Selon des sources gouvernementales, les résultats devraient être disponibles à la mi-décembre.
Le ministre de l'Economie Robert Habeck (Verts) et le ministre des Finances Christian Lindner (FDP) n'ayant pas été invités, le groupe parlementaire du FDP a organisé mardi une nouvelle réunion avec des représentants de l'économie.
Selon le gouvernement fédéral, le président de la BDI Siegfried Russwurm, le président de la VCI Markus Steilemann, le président de la construction mécanique Bertram Kawlath et Gunnar Groebler pour la Wirtschaftsvereinigung Stahl ont participé à cette réunion de haut niveau à la chancellerie. La présidente du DGB Yasmin Fahimi, le président de l'IG-BCE Michael Vassiliadis et la présidente de l'IG-Metall Christiane Benner faisaient également partie du groupe. Parmi les représentants des entreprises, on comptait Oliver Blume, président du directoire de VW, Markus Kamieth, président de BASF, Roland Busch, président de Siemens, Christian Hartel, président de Wacker Chemie, ainsi que des membres du directoire de Mercedes et de BMW.
(Rapport d'Andreas Rinke ; rédigé par Birgit Mittwollen. Pour toute question, veuillez contacter notre rédaction à berlin.newsroom@thomsonreuters.com (pour la politique et la conjoncture) ou frankfurt.newsroom@thomsonreuters.com (pour les entreprises et les marchés).