Mardi, en fin d’après-midi, Volvo Cars a abaissé sa prévision de ventes annuelles. Si le constructeur suédois, propriété du groupe chinois Geely, s'attendait jusqu’ici à une croissance de ses volumes de ventes en 2022, il ne prévoit désormais qu’une croissance « marginale » par rapport à 2021, en raison de la pénurie de semi-conducteurs. L’an dernier, le groupe avait écoulé un peu moins de 700 000 véhicules.

Volvo Cars connaît une aggravation temporaire de sa production, qui devrait durer tout au long du deuxième trimestre. Une tendance qui dévie de l'amélioration progressive que constatait le constructeur concernant l'approvisionnement en semi-conducteurs et de la production d'un mois sur l'autre.

Volvo Cars souligne que ces perturbations dans la production ne sont pas liées à la guerre en Ukraine, car le groupe n'a que très peu de relations directes avec des fournisseurs en Ukraine.

Il constate cependant que la guerre en Ukraine a entraîné une augmentation des coûts des matières premières, de l'énergie et du fret dans l'industrie automobile.

Il ajoute que les contraintes de la chaîne d'approvisionnement, y compris les impacts continus du Covid, devraient rester un problème pour l'industrie tout au long de 2022.