L’Etat français avait défini il y a quelques années un « Plan Très Haut Débit » d’un montant de vingt milliards d’€, divisant notamment la France en trois zones (grandes villes, villes de tailles moyennes, campagnes). Pour les villes de tailles moyennes, le déploiement de la fibre était octroyé à Orange à 90%, contre seulement 10% à SFR. Mais Patrick Drahi a eu une idée : étant donné que l’Etat a des problèmes d’endettement important, le nouveau leader d’SFR propose de construire un réseau en parallèle, financé par les propres deniers du groupe. SFR argue que cela permettra à l’Etat d’économiser environ 10 milliards d’euros, et de créer des milliers d’emplois locaux. Une négociation devrait donc rapidement s’engager entre les deux leaders des télécoms français et le ministère de la Cohésion des territoires. Reste que Patrick Drahi, même s’il n’est pas à la tête d’une startup, est un des grands « disrupteurs » français.
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