Au 30 septembre 2022, à l’issue du 1er semestre 2022/23, Wavestone a réalisé un résultat net part du groupe de 17,9 millions d’euros, en recul de 14%. Le résultat opérationnel courant a reculé de 7% à 29,7 millions d’euros, faisant ressortir une marge opérationnelle courante de 12,5% contre 14,6% sur la première moitié du précédent exercice. « La rentabilité du premier semestre 2021/22 était exceptionnellement élevée dans un contexte post crise Covid-19, marqué par un rebond de l’activité et des charges opérationnelles encore ralenties », a souligné Wavestone.

Cette année, le cabinet a en revanche accéléré ses dépenses, notamment en matière de recrutement et de ressources humaines.

Wavestone a également décidé des ajustements de sa politique salariale permettant de maintenir son attractivité auprès de talents toujours plus sollicités, " mais qui ne pèseront pas sur son ratio prix de vente sur salaires grâce à la bonne orientation du taux journalier moyen ".

Le chiffre d'affaires consolidé est ressorti à 237,1 millions d'euros, en hausse de 9% sur un an. A périmètre et taux de change constants, la croissance organique semestrielle s'est élevée à 4%.

Au 30 septembre 2022, le taux de turn-over s'établissait à 19% sur 12 mois glissants, rythme identique à celui du 30 juin, contre 18% sur l'ensemble du dernier exercice 2021/22.

Le rythme de recrutement du cabinet a été dynamique sur le semestre et s'est inscrit en ligne avec le plan de marche annuel qui vise à recruter plus de 1 000 collaborateurs sur l'exercice.

Wavestone comptait 3 864 collaborateurs au 30 septembre 2022, contre 3 732 six mois plus tôt.

Pour l'ensemble de l'exercice 2022/23, afin de tenir compte de la consolidation de PEN Partnership et de Coeus Consulting, Wavestone actualise ses objectifs annuels.

Le cabinet vise désormais un chiffre d'affaires consolidé supérieur à 525 millions d'euros, contre plus de 505 millions d'euros initialement.

Wavestone réitère en outre son objectif d'une marge opérationnelle courante de l'ordre de 15% sur l'exercice.

La dégradation du contexte économique fait apparaître un risque de plus en plus probable de ralentissement de la demande de conseil, qui pourrait se matérialiser dès le début de l'année 2023.

" Cette tendance incite le cabinet à la prudence pour le 4ème trimestre 2022/23, le début d'année calendaire étant traditionnellement marqué par une latence des donneurs d'ordre dans l'engagement de leurs dépenses ", a prévenu Wavestone.