"Il n'est pas question de savoir si nous avons besoin d'un comité d'enquête, mais seulement de savoir exactement sur quoi elle doit enquêter", a déclaré Florian Toncar, du FDP, à l'agence de presse Reuters. Aujourd'hui et demain, la commission des finances du Bundestag tiendra des sessions spéciales sur l'affaire Wirecard. Celle d'aujourd'hui est consacrée au rôle de la chancellerie dans le scandale. La gauche et le FDP soutiennent la création d'une commission d'enquête. Pour qu'elle soit mise en place, ils ont besoin de l'appui des verts, pour atteindre le quart des membres du parlement.

L'objectif de l'opposition est de déterminer quand l'exécutif a eu vent des interrogations concernant le groupe et surtout s'il a fait preuve de légèreté sur ce dossier, voire si certains éléments ont été passés sous silence.

Graphique Wirecard AG

En parallèle, le Handelsblatt affirme que l'ancien numéro du groupe, Jan Marsalek, en fuite, est réfugié près de Moscou. Sa villégiature aurait été organisée par les services secrets russes. De quoi ajouter à la complexité d'un dossier déjà épineux. Le journal a aussi révélé que le rapport de l'administrateur sur la faillite laisse peu d'espoirs aux investisseurs et aux créanciers, avec un actif très loin de pouvoir couvrir les pertes.

L'action s'effondre à nouveau à Francfort, de 25% à 0,647 EUR.